La Chronique Agora

Avertissement : des choses "pas marrantes" s'annoncent !

▪ Nous sommes dans un climat clément, pour Noël. Votre correspondant ne le voulait pas vraiment. Il voyage tant pour ses affaires qu’il serait bien resté chez lui pour les fêtes. Il s’imaginait assis devant la cheminée… buvant du lait de poule et dégustant de la bûche. Ou coupant des arbres et réparant des barrières.

Tout ça ne sera pas. Nous avons dû nous incliner. Nous voilà en Floride… en route pour le Nicaragua… où nous passerons Noël non loin d’une guerre frontalière potentielle.

Nous n’y sommes pas allé depuis deux ans. Nous allons voir ce qui se passe.

Mais d’abord, nous devons vous prévenir, cher lecteur. Une époque pas marrante d’annonce. Nos collègues indiens nous ont alerté. Pour les hindous, l’ère de Kalyug commence.

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Qu’est-ce que Kalyug ?

C’est "l’ère des choses pas marrantes… et elle dure environ 432 000 ans !"

Holà. Eh bien, voilà qui remet en perspective nos inquiétudes sur les crises du désendettement, n’est-ce pas ? Selon nos calculs, quand le désendettement prendra fin, il restera encore environ 431 992 années de Kalyug à supporter.

Les hindous réfléchissent vraiment à long terme.

En tant qu’épiscopalien, nous sommes plus orienté court terme. Nous nous inquiétons de ce qui se passera dans les six mois qui viennent — deux ans, au plus.

Et que voyons-nous dans deux ans ? Eh bien, vous allez probablement penser que nous plaisantons, mais nous sommes en fait très sérieux :

Les zombies prennent le pouvoir.

▪ Le processus de zombification est profond. Il change la nature de ce que la plupart des gens considèrent comme la "richesse". Plutôt que de vouloir posséder une entreprise faisant des profits, ou de prêter à une société qui accroît le capital, une grande partie de ce qui passe pour de la richesse est en fait une réclamation au gouvernement. C’est une promesse, de la part des politiciens en place, de dépouiller l’avenir au profit du présent.

Voyons comment ça fonctionne.

Dans une économie comme l’Inde, un homme souhaitant prospérer lancera sa propre entreprise… ou investira dans celle d’un autre. S’il veut une retraite décente, il devra épargner de l’argent. Il aura besoin de vrais capitaux… qui lui permettront de subsister en produisant des intérêts ou des revenus réels. Il a une part des futures augmentations de la richesse mondiale. Mais c’est de la richesse qu’il a contribué à créer… en épargnant et en investissant.

Mais aux Etats-Unis — et dans le reste de l’Occident, en majorité — de plus en plus de gens dépendent du gouvernement pour financer leur retraite. Le gouvernement s’engage à prendre de l’argent sur les futurs revenus également. Mais c’est une affirmation zombiesque ; elle n’implique pas d’accroître la richesse mondiale. Elle ne fait que prendre la richesse des autres.

Si un Américain veut un emploi bien payé, il se tourne vers le gouvernement lui-même, sachant que les salaires y sont plus élevés que dans le secteur privé, et plus fiables. Et même si l’Américain investit dans une entreprise privée, cette dernière dépend de plus en plus probablement du gouvernement, de ses contrats, de ses subventions, de ses mesures fiscales, de son approbation légale ou de ses renflouages.

Progressivement, la "richesse" elle-même se zombifie. Les polices d’assurance sont adossées aux obligations gouvernementales. Les retraites dépendent lourdement du gouvernement. Et n’oubliez pas que 42 millions de personnes aux Etats-Unis dépendent des bons alimentaires distribués par le gouvernement pour manger.

Ce processus est parfaitement prévisible. Plus on subventionne les zombies, plus il y en a. Et à mesure que la population de zombies se développe, elle devient de plus en plus difficile à entretenir. En fin de compte, les demandes des zombies — les T-Bonds, l’Etat-Providence, les emplois gouvernementaux, le dollar… — voient leur valeur chuter. Il y en a trop pour que le secteur privé puisse les soutenir. Bill Gross, directeur de PIMCO et expert en obligations, affirme que les achats de bons du Trésor US par la Fed "signifieront probablement la fin du grand marché haussier obligataire qui dure depuis 30 ans". C’est ainsi que ça fonctionne. A mesure que les parasites grandissent, leur hôte s’affaiblit. Plus un pays emprunte, moins sa note est bonne. Plus on a de maîtresses, plus il est difficile de se rappeler leur nom.

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