La Chronique Agora

L'attrait des valeurs aurifères

▪ Les cartographes financiers ont redécouvert l’Europe… et l’aggravation de sa crise de la dette. Les Bourses européennes sont en baisse de près de 3% — tirées vers le bas par les titres bancaires européens.

Le coupable ? La Grèce… encore une fois.

Les Grecs ne sont probablement pas plus en faillite qu’ils ne l’étaient la semaine dernière ; mais ils ne sont pas non plus moins en faillite. Malheureusement, les dirigeants de l’Union européenne semblent être à court de stratégie. Plus ils donnent de l’argent à la Grèce, plus la crise de la dette s’approfondit.

Les aides de plusieurs milliards de dollars ne produisent rien qui ressemble à de la solvabilité. Au lieu de cela, les Grecs se contentent d’encaisser les chèques, de dépenser l’argent et d’attendre d’autres chèques encore.

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Un différentiel de +59% par rapport au CAC 40 !
Quel marché a permis de gagner +39% depuis le 5 juillet 2010… pendant que le CAC 40 perdait -20%… et tout ça en seulement 10 minutes par jour ?

La réponse est ici

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Les Grecs sont en cessation de paiement. Les renflouages financiers ne sont pas la solution. La faillite est le remède traditionnel et il fonctionne à chaque fois. Une faillite élimine la dette et rétablit la solvabilité en un clin d’oeil. Certes, cette solution ne va pas sans douleur. Mais elle est très efficace.

Toutefois, pour les esprits financiers modernes, un défaut semble primitif et inutilement brutal — comme amputer un membre atteint de gangrène sans anesthésie. C’est pourquoi à la place, les banquiers centraux occidentaux ont adopté une approche plus humaine à l’insolvabilité : anesthésier le patient en espérant que la gangrène ne s’étendra pas.

C’est beaucoup moins douloureux ; c’est beaucoup plus humain ; mais au final c’est catastrophique.

La crise de la dette grecque s’aggrave et s’étend. Si les chirurgiens de l’Union européenne ne sortent pas leur scie et ne se débarrassent pas de la chair morte, l’euro va devenir beaucoup plus malade… et peut-être mourir.

Quelle que soit la stratégie adoptée par l’UE, les conditions économiques vont probablement se détériorer avant de s’améliorer. Les actions, dans l’ensemble, vont sans doute offrir des rendements décevants pendant un certain temps. Mais les métaux précieux fourniront une protection (au moins) satisfaisante pendant un certain temps. Et comme nous le soulignons à l’occasion, les actions liées aux métaux précieux pourraient offrir une protection encore plus satisfaisante que les métaux précieux eux-mêmes.

▪ « Les valeurs aurifères n’ont jamais été aussi bon marché depuis 10 ans. Le graphique ci-dessous montre le ratio prix/EBITDA de l’indice XAU, à la fois en termes absolus et en comparaison au ratio prix/EBITDA de l’indice S&P 500. Ce ratio est une mesure du ratio prix/cash-flow et a tendance à illustrer la valorisation de façon plus précise que le PER, qui est le ratio plus habituellement utilisé.

« En termes absolus le ratio prix/EBITDA de l’indice XAU se situe actuellement autour de 7,5, c’est-à-dire seulement 10% supérieur au ratio prix/EBITDA de l’indice S&P 500. Ces deux chiffres n’ont jamais été aussi bas depuis une décennie ».

Apparemment, M. le Marché lit parfois nos chroniques. L’or et l’argent sont tous deux en baisse. Néanmoins, une grande variété de valeurs de compagnies minières or et argent ont connu des hausses. Newmont Mining (NEM), Barrick Gold (ABX), Buenaventura (BVN), Silver Wheaton (SLW) et Silver Standard (SSRI) font partie des nombreuses valeurs du secteur minier de l’or et de argent qui sont dans le vert.

Certes, c’est sur une trop courte durée pour constituer une tendance mais cela propose une donnée très intéressante.
[NDLR : Comment profiter de ce potentiel ? En écoutant les conseils de nos spécialistes, bien sûr… Il suffit de cliquer ici !]

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