▪ Un mois de septembre exceptionnel. Voilà la conclusion évidente que tous les observateurs plus ou moins avisés peuvent tirer de cet été indien.
▪ Trois raisons de rester prudent…
Je suis le premier — et je me classe d’office dans la catégorie des observateurs les moins avisés — à m’étonner de cette performance : le Dow Jones a progressé de 8% ; idem pour le CAC 40. Ce fut la seconde plus forte progression pour un mois de septembre — après septembre 2007.
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Des gains de 513 euros en 5 jours… 424 euros en 4 jours… et même 290 euros en une seule séance !
Comment engranger des profits jusqu’à 20 fois supérieurs à ceux des actions… sur des délais ultra-courts… grâce au produit de trading le moins cher du marché ?
Il suffit de continuer votre lecture pour tout savoir…
Difficile d’expliquer de manière objective les raisons d’une telle hausse… j’imagine que les investisseurs ont considéré que nous avions des signes tangibles d’un redémarrage de l’économie mondiale.
Mais avec le sauvetage des banques irlandaises qui poussent le déficit irlandais à près de 30% du PIB, je me dis que vraiment le marché a ses raisons que la raison ignore… J’ai alors tout un tas de raisons de rester prudent.
Première raison : à moins que les investisseurs spéculent sur une reprise (qui tarde) à venir, l’histoire récente nous a montré que la volatilité était désormais devenue la règle sur les marchés : gagner 8% un mois peut aussi bien entraîner une baisse de 10% le mois suivant.
De plus, historiquement, les élections américaines qui s’annoncent ne sont que des mauvais présages boursiers — deuxième raison.
Troisième raison : plus l’élastique se tend et plus il reviendra fort et la fin d’année risque d’être compliquée.
▪ … après un mois de septembre qui ne veut rien dire
Vous l’aurez compris je suis loin d’être bullish (haussier en bon français). Mais en même temps, vous n’êtes pas obligé de me croire puisque je m’attendais déjà à une rentrée difficile.
D’autant que les indices ont été soutenus par une valse des fusions-acquisitions impressionnante ; on peut estimer que tout le monde cherchera à calmer le jeu au dernier trimestre et à cristalliser ses performances. Malgré toutes mes raisons d’être prudent, une dépêche Reuters reprend un fait statistique : "quand la hausse du mois de septembre est supérieure à 5% alors le mois d’octobre se caractérise, en moyenne, par une progression de 1% notant qu’il n’y a qu’en 1939 où un bon mois de septembre avait été suivi d’un quatrième trimestre négatif".
En même temps, vu ce qui s’est passé durant les deux dernières années, l’exceptionnel semble être devenu la norme… En attendant je me suis livré à une petite étude sur les performances des valeurs moyennes après les publications des résultats du premier semestre.
▪ Les petites valeurs avancent et créent de la croissance
Les résultats montrent que les valeurs moyennes CMS 190 confirment la tendance à l’amélioration de l’activité. Le taux de croissance du chiffre d’affaires des mid et small caps s’améliore.
Comment analyser ces données ?
Eh bien rappelons d’abord que les entreprises ont bénéficié d’un effet de base favorable : les précédents trimestres n’étaient pas bons. Pour le CMS 190, les sociétés ont généré (en agrégé) un chiffre d’affaires de 43,6 milliards d’euros au deuxième trimestre, en hausse de 13% au T2 2009 (rappel : +7,4% au T1 à 34,5 milliards d’euros).
Surtout, cette étude montre que le chiffre d’affaires global des sociétés de l’indice a quasiment retrouvé le niveau du T2 2008 d’avant Lehman Brothers qui était de 44,66 milliards d’euros (hors effet de change). Et si je prends comme base de comparaison le T2 2007, les sociétés composant l’indice ont extériorisé une croissance de 4,8%.
Enfin depuis le point bas atteint au T1 2009 (36,8 milliards d’euros de CA agrégé), les sociétés du CMS 190 ont enregistré un rebond d’activité de 18,4% quasi-organique. Pour ceux qui se demandaient si les valeurs moyennes généraient de la croissance, indépendamment des turpitudes internationales, ces chiffres peuvent vous rassurer.
Conclusion : pendant que certains se demandent si la reprise sera en V, W, racine carrée ou je ne sais quel autre symbole, d’autres bossent et font de la croissance…
[NDLR : Et pour profiter de cette croissance qui résiste à la crise, suivez les conseils de Jean Chabru. Sa dernière recommandation en date a rapporté un gain de 102% à ses lecteurs… alors n’attendez pas !]