▪ Nous parlions de bergers ayant perdu la foi.
Les politiciens qui ont vendu la classe moyenne…
Les banques qui ont poignardé leurs clients dans le dos…
Et nous voilà confronté à deux de ces bergers. Le premier est censé surveiller tout le troupeau américain. L’autre est supposé protéger leur devise.
La semaine dernière, le président des Etats-Unis a présenté son plan pour l’emploi, comme prévu… et M. Bernanke n’a pas fait son devoir, une fois encore.
▪ Dans l’ensemble, ça n’a pas été une mauvaise journée. Deux personnalités se sont exprimées — un président des Etats-Unis et un chef de la Fed. Un berger a fait semblant de créer des emplois. L’autre a fait semblant de stimuler l’économie. Aucun des deux n’a causé de dommages durables, pour autant que nous puissions en juger.
Voici ce qu’en dit Bloomberg :
« Les décideurs politiques sont ‘prêts à employer ces outils comme ils le jugent nécessaire pour favoriser une reprise économique plus vigoureuse dans le contexte de la stabilité des prix’, a déclaré Bernanke dans un discours à des économistes de Minneapolis ».
« Le chef de la Fed faisait ainsi écho à des points abordés lors de son discours du 26 août dernier à Jackson Hole, dans le Wyoming, sans toutefois aller jusqu’à signaler ce qui était, selon lui, la meilleure option de la Fed pour aider l’économie. Il a déclaré dans de précédentes remarques que les mesures de la Fed pour soutenir la croissance comprenaient l’allongement de la durée des titres du portefeuille de bons du Trésor US, qui se monte à 1 650 milliards de dollars, ainsi que l’achat de plus d’obligations gouvernementales ».
Pour sa part, le président des Américains a proposé de dépenser plus d’argent maintenant… et de le rembourser plus tard. En voilà une approche inédite ! Dépenser de l’argent, c’est ce que les autorités font, de toute façon. Quelques milliards en plus ou en moins ne feront guère de différence. Sauf que, dans la mesure où chaque penny sera emprunté, cela poussera le pays plus près de la faillite. Les pauvres agneaux vont se faire tondre.
Les choses sont donc comme elles devraient être. Dieu est en son paradis. Les bergers stupides pullulent sur terre. Et la Grande Correction se poursuit, imperturbable.