La Chronique Agora

Wall Street, plaque tournante des petites magouilles

▪ Comme dans le monde imaginaire de Mickey Mouse, c’est le miracle permanent de Wall Street. Tous les trois mois, les sociétés cotées en Bourse dévoilent des résultats supérieurs aux prévisions des analystes. Supérieurs soit, mais juste un peu ; juste assez pour battre le "consensus", comme on dit en langage boursier. Juste de quoi montrer à la planète que tout va très bien, Madame la Marquise — peu importe si les indices n’ont pas progressé au cours des dix dernières années.

Le problème, c’est que je ne suis pas très religieux ; déjà les miracles ne sont pas ma tasse de thé, mais alors quand ils ont lieu en permanence à Wall Street… Voilà pourquoi je prétends, depuis les années 1990, que les entreprises cotées choisissent d’abord le niveau de bénéfices qu’elles souhaitent dévoiler, puis se débrouillent pour travestir les chiffres. Désormais, je dispose de la "preuve par quatre" que c’est bien le cas.

▪ Cachez-moi ce 4 que je ne saurais voir
Wall Street souffre de quadrophobie. De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la peur du chiffre quatre. Les sociétés cotées en Bourse ont une telle phobie du quatre qu’elles le remplacent très souvent par un cinq dans leurs résultats.

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