Une idée est-elle bonne ou mauvaise ? La distinction est parfois difficile à faire – selon l’âge que l’on a. Les cryptomonnaies ne sont pas différentes…
Les nouvelles idées vous arrivent que vous le vouliez ou non. Parfois, elles sont aussi faciles à comprendre qu’une note sur un Post-It.
Et parfois… on ne sait pas trop quoi en faire. Ces nouvelles idées sont-elles utiles ? Idiotes ? Précieuses ? Un gâchis de temps ?
Les puissances régnantes du moment leur résistent généralement. Elles craignent les futures puissances régnantes si elles laissent évoluer librement les choses. Si elles voient une nouvelle idée comme une menace, elles tentent de la noyer dans la rivière… comme un chaton qu’on ne veut pas garder.
Mais souvent, on rit des nouvelles idées… ou on les ignore. Ou bien elles se répandent partout… jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour les arrêter.
Jeunes vs. vieux
Contrairement au Covid-19 – qui a une dent contre les personnes âgées –, les nouvelles idées semblent cibler les jeunes, ceux qui ont « moins vécu ».
Les jeunes n’ont pas encore été trompés par des escrocs, quittés par leurs amoureux, déçus par des politiciens et mis dans l’embarras par leurs pantalons pattes d’eph’. Ils semblent n’avoir que peu de résistance aux nouvelles idées, et être prêts à suivre à peu près n’importe quoi.
Les vétérans, pendant ce temps, ronchonnent et se gaussent.
« Que des bêtises », remarquent-ils. Envahir l’Afghanistan ? Quand est-ce que ça a fonctionné pour la dernière fois ? Combler les déficits avec de l’argent de la planche à billets ?
Ils méprisent quasiment toutes les nouvelles idées…
… Et ils ont raison – 90% du temps. La plupart d’entre elles ne prennent jamais racine… ou échouent peu après.
Les vieux croûtons ont-ils raison au sujet des cryptos également ?
Le meilleur choix
Notre avis : oui et non. C’est-à-dire qu’il semblerait que les cryptos s’avèrent utiles.
Les gens achètent des choses… transfèrent de l’argent… et passent des accords en utilisant les cryptos en tant que moyen d’échange. Quelqu’un nous a même acheté une maison au Nicaragua et l’a payée en bitcoins.
Imaginez que vous êtes au Venezuela… ou en Argentine.
Au Venezuela, la devise locale – le bolívar – n’a quasiment aucune valeur. En Argentine, le peso perd la moitié de sa valeur chaque année.
Aux Etats-Unis, le taux de perte officiel est de 5% par an.
Mais si on achète une nouvelle maison – dont les prix flambent désormais de 18% dans l’ensemble des Etats-Unis – ces 5% sous-estiment grandement le « défi » posé par l’inflation. Une augmentation de 18% sur un achat de 300 000 $ entame bien plus votre porte-monnaie qu’une augmentation de 5% sur une baguette de pain.
Que faire pour se protéger ?
Pour l’instant, se connecter à internet et acheter des cryptos s’est révélé être le meilleur choix. Le leader en la matière, Bitcoin, a grimpé de 340% au cours de l’année passée.
Ou bien imaginez que vous vouliez juste mettre votre argent à l’abri.
L’idée même de l’inflation, c’est de dépouiller les citoyens. Elle n’a pas d’autre raison d’être.
Les autorités contrôlent la masse monétaire. Si elles ne voulaient pas d’inflation, elles pourraient facilement y mettre fin ; il suffit d’arrêter d’« imprimer » de l’argent. Elles pourraient aussi l’adosser à l’or, qu’elles ne peuvent pas imprimer.
Mais une monnaie honnête est la dernière chose qu’elles veulent. Une monnaie malhonnête est bien plus pratique. Elles l’utilisent pour financer leurs pots-de-vin et leurs gabegies… et elles n’ont jamais à exiger une hausse d’impôts de la part de leurs électeurs.