La Chronique Agora

Une réponse simple à une question compliquée

** Où devriez-vous placer votre argent en ce moment ? C’est très simple : dans l’or.

– Je ne connais tout simplement pas d’investissement qui soit meilleur, ou moins cher, pour y placer votre patrimoine. Honnêtement, de toutes les choses au monde — et je suis très éclectique, je regarde tout et n’importe quoi, je suis prêt à acheter à peu près tout tant que le prix en vaut la peine — l’or est la meilleure affaire de la planète en ce moment. Il ne va pas simplement grimper ; il va grimper en flèche. L’or connaîtra une panique à l’achat à couper le souffle dans les prochaines années. Le marché haussier de l’or n’a même pas encore commencé.

– J’achète de l’or par sécurité, par prudence, et en guise d’assurance. Je ne considère pas ça comme de la spéculation. Je considère ça comme de la stratégie financière : où en suis-je personnellement, qu’est-ce que je fais avec mon argent ? Enfin, pas tout mon argent, mais une bonne partie : je spécule dans les actions minières. C’est ma spécialité depuis toujours. Les petites actions minières constituent le marché le plus volatil au monde — plus volatil encore que les valeurs internet d’il y a dix ans.

** Et pour les valeurs minières, nous sommes dans un marché haussier en trois phases.

– Pour commencer, il y a eu la "phase de vente" — qui est terminée depuis longtemps. Elle a duré de la fin des années 90 jusqu’en 2003 environ, lorsqu’un bon nombre de ces valeurs se vendaient pour moins cher que l’argent qu’elles avaient en banque. Elles étaient vraiment bon marché. En 1999, toutes les semaines, une société minière se transformait en société high tech ou en dot.com. Voilà où en étaient les choses à l’époque. Entre 2000 et 2003, on a donc assisté à un marché haussier furtif, où ces valeurs, dans leur ensemble, ont grimpé entre cinq et dix contre un. C’est beaucoup. Et les gens ne savaient même pas qu’elles existaient, parce que durant une génération entière l’or, et les matières premières en général, n’avaient rien fait — sinon baisser. Et si vous investissiez dans ce secteur, on vous considérait comme un idiot ou un dinosaure.

– Mais ensuite, en 2003, alors que la hausse était entamée, bon nombre d’investisseurs ont découvert ces valeurs pour la première fois. A présent, nous avons atteint la phase du "mur d’inquiétude" — la seconde phase d’un marché haussier. Nous y sommes depuis 2003. C’est là que les haussiers et les baissiers s’affrontent, et que les prix des matières premières chutent parfois sévèrement pendant un temps — en majeure partie parce qu’ils ont déjà beaucoup grimpé lors des années précédentes.

– Le cuivre est passé de 0,60 $ à 4 $ ; le nickel de 2 $ à 20 $. Beaucoup d’investisseurs commencent donc à prédire que les prix vont chuter. D’autres affirment que "non, ils vont grimper à cause de la Chine et de l’Inde". Les débats font rage, tandis que les matières premières et leurs cours jouent aux montagnes russes. Mais la phase du "mur d’inquiétude" est en train de prendre fin.

– Nous allons entrer dans une "phase de folie", j’en suis convaincu. Alors que le dollar américain se transformera en papier-toilette, ou à peu près, dans les années qui viennent, nous verrons une bulle spéculative se former sur le secteur des ressources naturelles — et les gens vont s’y bousculer. Des entreprises qui se vendaient 10 cents l’action il y a six ou sept ans de ça pourraient s’échanger à 50 $ ou 100 $ l’action. Et je vous affirme donc, aujourd’hui, que nous sommes encore à la fin de la phase du "mur d’inquiétude". L’argent facile a disparu depuis longtemps pour ces valeurs. L’argent sûr a disparu aussi. Les gros profits restent à venir, mais ce sera plus risqué, et dans des conditions plus volatiles.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile