La Chronique Agora

Trump ne peut stopper la marche de l’Amérique vers sa faillite

dettes

L’emprise de l’Etat et de la politique sur l’économie ne cesse de grandir. Dettes et mécontentement grossissent tandis que l’Establishment engraisse.

De la comédie… à la farce… à la tragédie.

Nous rions. Nous nous esclaffons. Et ensuite nous nous demandons ce qui nous a pris d’acheter une maison dans le centre de Baltimore.

Déjà, les hélicoptères de la police lorgnent à nos fenêtres… les sirènes hurlent à trois heures du matin et nos monuments aux morts disparaissent dans la nuit.

Que se passera-t-il, lorsque la véritable crise arrivera… que les dettes arriveront à échéance… et que l’Etat ne pourra plus se permettre d’acheter ses compères et ses clients zombies ?

La politique selon le code postal

Votre opinion concernant les questions importantes dépend largement de l’endroit où vous dormez.

Si votre code postal a la faveur du Deep State – essentiellement sur les côtes est et ouest – vous approuvez probablement le système et vous n’êtes sans doute pas d’accord avec ceux qui menacent de l’ébranler.

La valeur de vos actions et de votre maison augmente. Votre café latte et votre Pinot Grigio n’attendent que vous. Vous avez probablement voté pour Hillary et vous comptiez sur elle pour que cela continue de bien se passer.

Si votre code postal se situe dans « l’Amérique profonde », par contre, peut-être voyez-vous les choses autrement.

Selon un rapport publié par le think-tank Economic Innovation Group :

« Un Américain sur six vit dans une localité connaissant des difficultés économiques.

Au total, 52,3 millions de personnes vivent dans ces localités dont la situation économique est difficile. […] On trouve ces localités dans toutes les régions du pays, aussi bien en zone rurale qu’en banlieue et en centre-ville. […]

Encore plus perturbant peut-être, les premières années de reprise économique nationale ont oublié les régions les plus vulnérables d’Amérique.

Loin d’avoir enregistré ne serait-ce qu’une infime croissance entre 2011 et 2015, ces localités en difficulté ont au contraire subi ce qui ressemble à une récession profonde et continue, avec une baisse de 6% de l’emploi et une chute de 6,3%, en moyenne, des entreprises. »

Le service d’analyse de Bonner & Partners, dirigé par Joe Withrow, est en train d’examiner la situation. Il vérifie les chiffres… comté par comté. Et le tableau est plus sombre que nous ne le pensions.

Rappelez-vous, le système fonctionne sur le crédit. Et l’Etat (avec ses compères de Wall Street) contrôle où va ce crédit.

Il n’est pas étonnant que l’argent atterrisse dans leurs comptes en banque, pour leurs investissements, leurs projets et leurs salaires : dans de grandes entreprises et des plans ruineux, autour des grandes mégalopoles des côtes est et ouest.

Si Washington tenait compte de l’inflation, des salaires et de l’emploi de façon honnête, nous verrions que presque partout ailleurs en Amérique, une quasi-dépression sévit depuis tout le XXIe siècle.

En marche vers la faillite

En attendant, nous lisons les nouvelles, comme tout le monde. Nous sommes amusé… et souvent horrifié.

Après avoir beaucoup médité, réfléchi – et chanté des chansons à l’eau de rose à deux chatons (celui qui avait disparu a réapparu après avoir dormi à la belle étoile dans le jardin) – nous avons exposé notre « Doctrine Bonner ». En voici le résumé :

  1. L’économie a été affaiblie par la politique : de plus en plus d’accords gagnant-perdant sont imposés par l’Etat.
  2. Le gouvernement est contrôlé par des initiés qui bénéficient de ces accords et qui ne souhaitent en aucun cas un changement.

Par conséquent, l’empire des Etats-Unis est en marche vers la faillite… ou l’Enfer. Il faudrait un leader bourré de talent et de détermination pour modifier le cours de cette marche.

L’élite mondiale préférerait que ce livre n’existe pas…

En marche vers la Faillite

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Donald J. Trump ne réalisera pas ce travail. A la place, il s’affaire sur Twitter pour continuer de distraire ses fans.

Les prestations sociales ne seront jamais maîtrisées (la dernière tentative de réforme de l’Obamacare a échoué hier). Les guerres coûteuses vont se poursuivre indéfiniment, sans espoir de victoire (la junte des généraux – Mattis, McMaster et Kelly – contrôle la politique étrangère du pays).

Une réglementation est actualisée… une autre est modifiée. Un compère récolte un avantage… un autre, qui a misé sur le mauvais politicien, attend la prochaine élection.

Un tweet nous dit que les joueurs de la NFL sont méchants. Un autre nous dit que les joueurs de la NFL sont gentils.

Poser un genou à terre, c’est mal. Se tenir par le bras, ça va. Comment est-ce que le président sait tout ça ?

Dettes et mécontentement grossissent

Pendant tout ce temps, l’endettement et l’insatisfaction montent.

Après la mise à la l’écart du plafond de la dette – concertée entre le président et l’aile démocrate du Deep State – c’est parti : la dette publique a bondi à plus de 20 000 Mds$ quelques heures plus tard.

Le problème fondamental… ou du moins ce qui fait frémir les fans et transforme le spectacle en farce puis en tragédie… c’est que le temps et les ressources sont limités.

Soit on conclut des accords gagnant-gagnant qui aident les gens à obtenir ce qu’ils veulent… ou, au moins, à obtenir ce qu’ils méritent. Soit on conclut des accords gagnant-perdant qui favorisent une poignée de gens au détriment de la multitude des autres.

Plus les initiés deviennent riches, gras et culottés… plus le reste d’entre nous s’appauvrit.

La plupart des gens ont l’intention d’obtenir ce qu’ils veulent en concluant des accords gagnant-gagnant au sein de l’économie du quotidien. Mais le marigot (les initiés, le Deep State, les républicains et démocrates de l’Establishment) compte sur les accords gagnant-perdant.

Vous voulez savoir pourquoi l’économie a ralenti… et pourquoi les salaires n’augmentent plus ?

La réponse est simple : il y a un demi-siècle, l’Etat contrôlait environ un quart de l’économie. A présent, il en contrôle environ la moitié.

Et il a la main sur l’argent falsifié, aussi !

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