Lors du premier débat présidentiel, Trump a attaqué la Fed. « Yellen devrait ‘avoir honte’ de garder des taux d’intérêt bas et de créer un ‘faux marché boursier.' » Trump a ainsi signé son arrêt de mort électoral. Le Deep State a ouvert un feu médiatique nourri pour l’éliminer.
Après le premier débat présidentiel du siècle, les militants marxistes dans les médias nationaux ont déclaré Clinton vainqueur. Pour les médias de la droite alternative, c’était Trump. Pour moi, c’est match nul… et les Etats-Unis sont les grands perdants.
C’est mon coeur libertaire qui parle ici parce que je n’ai rien entendu sur le développement de la liberté des idées et de la concurrence pour produire plus de dynamisme et de croissance aux Etats-Unis. Mais il y a eu un élément important qui a déclenché un véritable tollé dans les médias. Une audace de Trump comme on n’en avait jamais vu auparavant lors d’un débat présidentiel…
Trump a fait les gros titres avec son attaque à bout portant contre Janet Yellen et la Fed :
« Nous avons une Fed qui joue un rôle politique. Cette Janet Yellen de la Fed a un rôle politique — en maintenant les taux d’intérêt à ce niveau. Et croyez-moi… la Fed est plus politique que la Secrétaire Clinton. »
Selon Trump, la Réserve fédérale maintient les taux d’intérêt bas pour que l’économie continue à sembler bien se porter sous la présidence d’Obama et pour son héritière, Clinton. Il a raison. Ce n’est pas la première fois que Trump fustige Yellen & compagnie.
Comme l’a rapporté CNNMoney le mois dernier, Trump a déclaré que « Yellen devrait ‘avoir honte’ de garder des taux d’intérêt bas et de créer un ‘faux marché boursier.' » Là aussi il a raison.
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La grande différence est que cette fois, son message n’a pas été entendu par quelques milliers de supporters réunis dans une salle de concert. Il a été diffusé auprès de 85 millions d’Américains, l’une des audiences les plus importantes de l’histoire.
Pour la première fois dans un débat présidentiel, un candidat a qualifié la Fed d’acteur politique. A présent, c’est étalé sur les premières pages des journaux. Beaucoup d’Américains qui ne connaissent pas la Fed en ont maintenant entendu parler négativement.
C’est ce genre d’exposition que redoute le Deep State.
Comme on pouvait s’y attendre, les soutiens du Deep State dans les médias traditionnels se sont mobilisés contre les propos de Trump sur la Fed. CNBC, CNN, MarketWatch, le New York Times et le Washington Post ne sont que quelques médias parmi d’autres qui ont volé au secours de la Fed.
Leur preuve que la Fed est sans parti pris ? Sa charte affirme qu’elle n’est pas supposée l’être. Et Yellen a dit qu’elle ne l’était pas. Si ça ce n’est pas une preuve…
En réalité, la Fed est le banquier du Deep State
Le Deep State ne peut fonctionner sans la Fed. Lorsqu’une crise menace les intérêts des élites, la Fed ouvre le robinet monétaire pour « aider. »
Ce flot d’argent bon marché a des effets « spéciaux, » comme permettre au complexe militaro-industriel de financer des excursions dans des terres lointaines, avec pour résultats des millions de morts et l’Amérique pas plus en sécurité qu’avant. Les milliers de milliards de dollars des épargnants qui travaillent à la sueur de leur front sont transférés vers les spéculateurs de Wall Street. Ces derniers acheminent alors une partie de cet argent directement dans la campagne de Clinton, pour que leur bonne planque continue d’exister.
Il est clair que les élites font des affaires en or sur fond de copinage. Mais M. Tout-le-monde n’a pas autant de chance.
Après la crise financière de 2008–2009, la Fed a fait baisser les taux d’intérêt court terme à zéro pour essayer de « stimuler » l’économie. Après environ huit ans de cette folie, le niveau d’emploi est à un plus bas record. La classe moyenne est laminée. Et la croissance économique des Etats-Unis est de seulement 0,7%.
Le système pue, le peuple américain le sent au plus profond de lui-même. La Fed est une grande partie du problème.
Qu’on l’aime ou pas, Trump a eu le courage d’être le premier participant à un débat présidentiel à oser l’affirmer.
Voilà la véritable histoire du premier round entre Trump et Clinton.
Michael Covel