Trump s’avère être le meilleur serviteur du Deep State. Des querelles clownesques distraient l’attention de l’argent falsifié qui enrichit Wall Street.
Hier, nous avons décrit ce que nous identifions comme la véritable source de l’atmosphère de bulle qui règne sur les marchés actuels : l’argent falsifié provenant du bras financier du Deep State, les banques centrales.
Aujourd’hui, nous relions de nouvelles données entre elles. Nous étudions notamment pourquoi le marché actions a fait la fête après l’élection « du Donald »… quel rôle joue ce dernier dans le Plus Grand Spectacle du Monde… et ce à quoi nous devons nous attendre.
La finance fondée sur le dollar falsifié
Pourquoi les électeurs et les investisseurs se sont-ils tournés vers une star de la téléréalité… et ont-ils placé leur confiance et leurs espoirs entre les mains d’un bonimenteur grandiloquent, au lieu d’un chenapan plus conventionnel ?
Pourquoi les actions ont-elles augmenté après son élection ?
Qu’ont-ils vu, ces gens, que nous n’avions pas vu ?
Pour faire bref, les dés étaient pipés… et M. Le Marché le savait.
La finance fondée sur le dollar falsifié est un thème permanent de La Chronique. Peu de gens – hormis l’économiste George Gilder et David Stockman, directeur du budget de Ronald Reagan – semblent s’en préoccuper.
Mais selon nous, il s’agit de la plus vaste arnaque financière depuis la nuit des temps. Et elle a détourné au moins 10 000 Mds$ de ceux qui avaient gagné cet argent … au profit des riches et de l’élite du Deep State.
Et cet argent falsifié a corrompu nos institutions… notre culture… nos marchés… et notre gouvernement.
Ce système est soutenu pratiquement par tout le monde : les républicains et les démocrates… les grands médias… les économistes universitaires… les organisations internationales telles que les Nations Unies, le FMI, la Banque Mondiale… par les secteurs de la « défense »… de « l’éducation »… de la « santé » (tous entre guillemets afin de signaler notre profond scepticisme quant à l’authenticité des missions qu’ils revendiquent)… et peut-être par-dessus tout, Wall Street.
Quel est ce système ?
C’est un système qui consiste à créer de « l’argent » sorti de nulle part… contrôlé par le gouvernement et les banques centrales… et qui finit entre les mains des compères du Deep State et de l’élite.
Cela crée une économie qui fonctionne grâce au crédit et non à la richesse ou à la production réelles. Ce système ne peut se développer qu’en augmentant le niveau d’endettement… et il est donc l’artisan de sa propre destruction.
Une personnalité « disruptive » ?
Seules deux menaces majeures pèsent sur ce système…
La première est évidente et économique. Vous ne pouvez augmenter pas le niveau d’endettement indéfiniment. Tôt ou tard, tout le dispositif explose.
La seconde est politique : un politicien « disruptif » et déterminé pourrait ralentir… voire même réformer ce système.
L’an dernier, à la même époque, on a eu quelque espoir que Donald J. Trump soit cette personne. Sa personnalité était nettement « disruptive ». Peut-être son programme l’était-il aussi ?
Il était difficile de le savoir. Ce qu’il a dit en public était si incohérent et désordonné que de nombreuses personnes ont pensé qu’il était plus intelligent qu’il n’en avait l’air, qu’il avait des intentions cachées… et un plan d’action qu’il n’osait dévoiler de peur que la totalité du Deep State ne lui tombe sur le dos.
Hillary Clinton se situait nettement du côté obscur. Elle privilégiait une augmentation des dépenses, aussi bien sociales que dans le domaine de l’ingérence militaire. Elle était si proche des lobbyistes, des grandes banques et des grandes entreprises américaines qu’elle n’avait aucune chance de s’en échapper un jour.
Avec M. Trump, c’était différent. Il semblait plus indépendant. Il était trop riche pour voler. Trop bête pour mentir. Il ne semblait être à la solde de personne : même du puissant lobby israélien.
« Je n’ai pas besoin de votre argent », leur avait-il dit.
Le coup de génie de Trump
Hier, nous avons feuilleté un magazine qui avait été posé sur la table de notre chambre d’hôtel.
A l’intérieur, il y avait une photo d’un jeune homme maigre vêtu d’un costume vert très serré décoré d’une sorte de motif de fleur de lys… le pantalon arrivant au niveau de la cheville…
Des chaussettes orange recouvraient la distance entre cet accoutrement et des chaussures non moins outrageantes.
Nous ne comprenions rien à la publicité des marques jusqu’à ce que M. Trump ne débarque. Nous nous étions toujours demandé quel était l’intérêt de faire la publicité de vêtements que personne ne voudrait porter.
A présent, nous savons. L’idée, ce n’est pas de vendre ces fripes… mais de graver la marque dans l’esprit du lecteur. Les accoutrements ridicules sont juste un moyen d’attirer l’attention. Ils gravent la marque dans votre tête : provocante, intelligente, à la pointe, innovante… ou tout ce que vous voulez.
Ce fut le coup de génie de Donald Trump : faire campagne en tant que marque.
Mais sa réalisation majeure, historiquement, c’est d’avoir fait taire ce qui restait d’opposition à l’égard du Deep State.
Des querelles clownesques
Contre elle, Mme Clinton aurait eu toute une constellation de républicains de l’establishment, de « l’aile droite », des évangéliques et du Tea Party.
Ils auraient bloqué toutes ses actions et l’auraient harcelée au moindre mouvement.
Ils l’auraient reliée, elle et son programme, au Deep State… et se seraient acharnés sur les deux.
En revanche, pour M. Trump, la voie était libre. S’il existe une opposition au programme du Deep State, elle est désormais perturbée par les conflits d’appartenance… et distraite par les querelles clownesques de M. Trump.
Nous sommes censés nous soucier de la posture agenouillée ou verticale de nos joueurs de football… et ne pas remarquer que 1 400 Mds$ ont été attribués à Lockheed Martin pour la construction et la maintenance d’une flotte d’avions dont les experts indiquent qu’ils ne seront peut-être jamais aptes au combat.
De la même façon, on pourrait juger qu’il est important de savoir si M. Trump téléphone aux familles des garçons qui se font tuer en accomplissant les frasques militaires du Deep State. Mais personne ne semble connaître la dernière évaluation du coût de l’Obamacare, ni s’en préoccuper d’ailleurs… tout comme personne ne semble se soucier que le pays soit en passe d’accroître sa dette de 10 000 Mds$ au cours des 10 prochaines années.
Notre esprit est tellement occupé à se demander s’il va y avoir une guerre avec la Corée du Nord, ou une querelle avec le Sénateur Corker, que nous n’avons même pas le temps de nous demander d’où vient tout cet argent qui fait grimper le cours des actions.
L’argent afflue… et le spectacle continue.
Maintenant, nous voyons ce que M. le Marché a dû voir il y a un an dans toute sa sagesse : depuis le départ, c’était M. Trump, et non Mme Clinton, le véritable candidat du Deep State.