A long terme, vous gagnez de l’argent en détenant une part d’entreprises qui réalisent des bénéfices. Les bénéfices représentent une augmentation réelle de la richesse.
Hier, nous sommes allés au lac Champlain pour assister à un mariage. Les feuilles ont commencé à changer de couleur, mais il est encore tôt dans la saison ; elles atteindront leur gloire dans un mois environ.
Lors des deux dernières années électorales, nous avions remarqué qu’au-delà des grandes villes de la côte Est, des panneaux soutenant Trump étaient partout. Cette année, nous n’en avons pratiquement pas vu. Dans une ville du nord de l’Etat de New York, endroit que nous supposions être le bastion de Trump, nous n’avons vu qu’un seul grand panneau d’affichage Harris/Walz. Les gens se désintéressent-ils de la question ? S’agit-il d’une « goutte d’eau dans l’océan » ?
Nous n’en savons rien. Revenons donc à nos moutons.
CBS pose la question suivante :
« Investir dans l’or a-t-il un sens alors que les prix sont aussi élevés ? Voici ce qu’en disent les experts.
Ces dernières années, l’or a attiré l’attention des investisseurs, surtout depuis le début de l’année 2024. Le prix de l’or n’a cessé de grimper et a même atteint un nouveau record historique de 2 672 dollars l’once en septembre. Cette flambée a attiré encore plus d’investisseurs, ce qui a alimenté de nouvelles hausses de prix. Mais aujourd’hui, alors que les prix de l’or atteignent des niveaux record, nombreux sont ceux qui s’interrogent : est-il encore judicieux d’acheter de l’or ? Ou bien les investisseurs doivent-ils attendre un repli ? »
Les professionnels de l’investissement ont apporté toutes les réponses habituelles. Face aux risques de guerre et d’inflation, la plupart considèrent l’or comme une valeur refuge. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’un investissement qui rapportera.
Mais l’or n’est pas un investissement. Warren Buffett a raison : il ne rapportera jamais rien. Il n’a pas d’usines, ni de points de vente. Il n’y a pas de salaires ni de bénéfices en jeu. Il n’a pas été dopé à l’IA. Il ne fait rien d’autre que d’exister.
Il ne devient pas plus important, mais il ne diminue pas non plus. Son but est simplement de vous permettre d’éviter une perte – notamment la grande perte qui vous mettrait hors-jeu.
A long terme, vous gagnez de l’argent en détenant des parts d’une entreprise qui réalise des bénéfices. Le bénéfice représente une augmentation réelle de la richesse.
L’exemple le plus frappant est celui de la société Philip Morris, qui n’a cessé de fabriquer des cigarettes, de faire des bénéfices et de distribuer de l’argent à ses actionnaires. Si vous aviez investi 1 000 dollars dans Philip Morris il y a cent ans, vous auriez 250 millions de dollars aujourd’hui.
Mais Phillip Morris n’est pas à l’abri des maladies, des sautes d’humeur et des mauvais jours traversés par Wall Street. Lorsque le marché est tombé malade, les fabricants de cigarettes ont toussé, eux aussi. Les cours boursiers peuvent siffler et éternuer pendant toute une génération avant de retrouver leur bonne santé d’antan.
Et si nous ne pouvons jamais savoir quand nous risquerons d’attraper un rhume, nous pouvons au moins fermer la fenêtre de temps en temps. C’est l’idée qui sous-tend notre modèle de macro trading Dow/or. Il vise à rester sur le marché boursier tant qu’il existe un espoir décent de rendement… et à en sortir lorsque le risque d’une grande perte s’accroît.
Les deux seuils à retenir – ceux où nous suggérons d’entrer ou de sortir – sont cinq et quinze. Lorsque vous pouvez acheter le Dow Jones pour moins de cinq onces d’or, le risque de grande perte est faible ; il est alors temps d’acheter des actions. En revanche, lorsque vous devez payer plus de quinze onces, il est temps d’abandonner les actions.
Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Le ratio est d’environ 16. Nous sommes sortis.
Mais ce n’est pas tout.
Nous pensons également que les marchés évoluent en dents de scie, passant d’une tendance haussière à une tendance baissière, d’une hausse des prix à une baisse des prix et vice versa, et ce sur de longues périodes. C’est ce que nous appelons la tendance principale. Grosso modo, les actions sont soit à la hausse, soit à la baisse.
Si la tendance est à la baisse, nous supposons qu’elles continueront à baisser jusqu’à ce qu’elles atteignent un plancher. Si elles sont à la hausse, nous supposons que la tendance se poursuivra jusqu’à ce qu’elles atteignent un sommet.
Nous ne savons pas où ces creux et ces sommets seront finalement atteints, ni ce qui se passera exactement dans l’intervalle. Mais les sommets et les creux apparaissent tôt ou tard, et ils se situent (par définition !) au-delà de nos lignes de clôture.
Actuellement, les actions sont en baisse (en termes d’or) depuis 2000. Cela va à l’encontre de ce que tout le monde croit. En effet, les actions ont beaucoup augmenté en termes nominaux, en dollars. Mais l’or a augmenté encore plus. Alors qu’il fallait quarante onces d’or pour acheter les actions du Dow Jones, il n’en faut plus que seize.
L’endroit logique où se placer, lorsque l’on n’a plus d’actions, c’est dans l’or. Mais l’or a aussi ses humeurs.
En ce moment, il est relativement cher. Il ne serait pas surprenant de voir son prix baisser, secouant les récents passagers du train, avant qu’il ne reprenne sa route vers sa destination finale, soit moins de cinq onces pour le Dow Jones.
Bien entendu, l’or n’est pas la seule valeur refuge qui existe. Vous pouvez aussi investir dans des liquidités. Ou de l’immobilier. De l’art. Ou même dans quelques actions soigneusement sélectionnées.
Le modèle Dow/or s’applique au marché boursier en général, aux moyennes, à la grande masse du marché boursier, et non à des entreprises en particulier. Il y en a toujours qui résistent à la tendance principale. Et il y a d’autres sociétés qui versent de si beaux dividendes que vous ne vous souciez pas de la baisse du cours de l’action.
Il existe également de nouveaux produits, de nouvelles technologies et de nouvelles opportunités qui voient le jour, même lorsque la tendance principale est à la baisse.
Le modèle macroéconomique Dow/or n’est pas une camisole de force. C’est un gilet pare-balles. Il vous aide à vous protéger de la grosse perte.