Support technique, saisonnalité favorable et l’indicateur de force relative RSI sont trois bonnes raisons techniques d’acheter de l’or aujourd’hui. Un RSI inférieur à 30 a prouvé sa fiabilité par le passé pour détecter les opportunités d’achat sur le gold..
La semaine dernière, j’ai acheté de l’or. Je vais vous détailler les trois raisons qui m’ont persuadé de franchir le pas.
Première raison : le support 1 240 $ – 1 250 $ l’once est confirmé
Pour certains d’entre vous, les graphiques sont très importants ; pour d’autres, ce n’est que du blabla. Chacun ses goûts. Moi, je m’intéresse aux graphiques.
Deux éléments graphiques me plaisent bien concernant l’or.
D’abord, l’or semble avoir trouvé un niveau bas. Le dévissage a été violent mais le prix s’est stabilisé autour des 1 250 $ l’once. Il n’y a pas vraiment eu de hausse par la suite mais les vendeurs n’ont pas non plus continué sur leur lancée, ce qui fait que l’or n’a pas baissé encore plus lorsque le support graphique semblait fragile. La zone des 1 240 $ – 1 250 $ semble maintenant être celle du support.
Mais voilà mon argument décisif : le relative strength index (RSI ou indice de force relative).
Le graphique ci-dessous montre le prix de l’or au cours des trois dernières années ainsi que le RSI (reproduit en dessous). Inutile de savoir ce qu’est exactement le RSI – je ne suis moi-même pas certain de bien le comprendre. Il suffit juste de remarquer que chaque fois que le RSI est passé en dessous de 30, cela a offert un niveau d’achat intéressant.
J’ai entouré chacune de ces occasions en rouge.
Le RSI est une nouvelle fois passé sous la barre des 30. Sommes-nous alors en présence d’un niveau d’achat ? Je pense que oui. Mais, au cas où je me trompe, j’utiliserai un ordre stop, actuellement juste en dessous de 1 240 $.
Le graphique ci-dessus ne montre que les trois dernières années mais on peut remonter plus loin dans le temps. Un RSI inférieur à 30 se confirme être un indicateur fiable.
Pour information, je considère cela comme un niveau d’achat sur une période entre un et quatre mois.
Il existe d’autres indicateurs techniques qui eux aussi semblent prometteurs. Je fais en particulier confiance aux indications du MACD (moving average convergence divergence), même si elles ne sont pas totalement validées pour moi. Je ne les inclus pas ici pour plus de simplicité.
Pour information, je trade le prix de l’or en dollars. L’effondrement de la livre sterling ces derniers mois m’a fait fortement apprécier l’importance de l’or dans un portefeuille mais je suis moins intéressé par les perspectives à court terme de l’or en livres sterling (je suppose que cela signifie que je suis plus haussier sur la livre sterling que je ne le suis sur le dollar US). Je serais cependant bien content de m’être trompé à ce sujet.
Deuxième raison : l’intérêt pour l’or a fortement diminué
L’exploitation minière nécessite beaucoup de capitaux. Au début, la plupart des mines ne gagnent pas d’argent, elles le brûlent.
Les entreprises qui explorent ne gagnent pas d’argent.
Les entreprises qui exploitent une découverte ne gagnent pas d’argent, elles le dépensent.
Les entreprises qui ouvrent une mine ne gagnent pas d’argent mais elles en dépensent beaucoup.
Et même les entreprises qui gèrent les mines ne gagnent pas toujours d’argent.
Lorsque les marchés de métaux sont solides, tout le monde veut des compagnies minières dans son portefeuille. Les producteurs sont rentables. Les mines potentielles ont de la valeur. Tout le monde fait des affaires. Le cours des actions monte.
Lorsque les marchés se portent mal, personne ne veut rien avoir à y faire et il n’y a plus de transactions sur les marchés.
Lorsqu’il n’y a plus de transactions, c’est un signal d’achat. De fin 2015 à début 2016, rien ne s’est passé, rien de rien. C’était là un bon signal d’achat.
Depuis le début de 2016, nous nous constituons un portefeuille de petites minières aux perspectives de croissance explosives. Notre valeur phare affiche déjà une plus-value latente de 89,13%. Pour continuer à constituer un tel portefeuille, c’est ici.
Au printemps, les opérations ont repris de plus belle. En juin dernier, votre tante Madeleine aurait pu lever l’argent nécessaire pour un projet de prospection de mine d’or au fond de son jardin, juste à côté du bac à compost.
A présent, les transactions se sont à nouveau raréfiées. Pas autant qu’à la fin de 2015 mais la frénésie du printemps s’est tarie.
Il ne s’agit pas seulement des minières. Ce n’est là qu’un symptôme du manque général d’intérêt dans l’or en ce moment. Les volumes de trading sont en baisse. Tout intérêt dans les marchés à terme a disparu. Les médias sociaux sont apathiques à ce sujet. Même le nombre de recherches Google comprenant le mot « gold » est en baisse.
Je trouve tout cela très positif.
Troisième raison : la période de l’année
En général, pour moi, les schémas saisonniers ne sont qu’un facteur secondaire. Mais chaque année, avec une régularité quasi mécanique, il semble y avoir une grande secousse en septembre et en octobre. Cette secousse offre souvent des niveaux d’entrée pour acheter.
Nous venons de subir une secousse. L’or était à 1 350 $ début septembre. A présent, il est à 1 250 $.
Ci-dessous, trouvé sur le site de Nick Laird, vous pouvez voir le graphique saisonnier de l’or. Il montre ce que fait généralement l’or chaque année, selon le mois. Voyez-vous la liquidation qui a généralement lieu en octobre ? Venons-nous de l’avoir ? Si oui, novembre sera difficile et ensuite, cela se présente plutôt bien.
En bref, cela me semble une intéressante opportunité d’achat –sur laquelle il ne faut pas tout risquer. Mais si vous cherchez une occasion d’augmenter votre réserve d’or avant la prochaine hausse, je pense que le marché offre en ce moment une belle occasion de le faire.