La Chronique Agora

Toutes les raisons d’une baisse boursière

▪ Nous sommes à un « moment de vérité » pour l’Europe. Mais qu’est-ce que la vérité ? Nous allons devoir attendre pour le savoir.

En attendant, ce sont les montagnes russes pour les marchés. Tous les jours, on découvre plus de « vérité ». Mais ce que nous voulons, c’est une vérité qui aille loin. Nous n’investissons pas du jour au lendemain. Ni sur une semaine. Ni même un an. Nous voulons quelque chose de long, de sûr… une méga-tendance. Nous voulons le Dow à 900 en 1983. Ou l’or à 260 $ en 1998.

Qu’y a-t-il d’équivalent aujourd’hui ? Que penser d’un bon du Trésor US à 10 ans avec un rendement de 2,20% ? Pour un potentiel de hausse, nous ne pouvons penser à rien d’autre. Les obligations US ont connu une longue, très longue, tendance haussière — dans l’ensemble — depuis leur création. De 1791 à nos jours, elles ont grimpé. Evidemment, il y a eu des problèmes majeurs en chemin, notamment dans les années 70, où l’on aurait dit que la Fed avait perdu le contrôle de l’inflation. Sinon, les rendements obligataires ont baissé à mesure que les prix grimpaient.
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Le temps d’un retournement est-il venu ? Peut-être pas tout de suite. Nous vivons toujours une Grande Correction. Les obligations devraient continuer à grimper — pendant un temps. Mais soyez patient… voici une vérité qui n’est pas près de disparaître : la dette américaine augmente… tandis que les capacités du pays à la rembourser diminuent.

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Tout est là

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▪ Parallèlement, la grande tendance du marché boursier américain est probablement à la baisse elle aussi. Ce n’est qu’une supposition, cela dit. Pourquoi ? Nous vous avons déjà donné les raisons… mais puisque vous semblez les avoir oubliées, les revoilà :

… Après 60 années d’expansion, le crédit se contracte. Ce qui signifie moins de dépenses des ménages, c’est-à-dire des ventes en baisse et des profits itou.

… Un marché baissier a commencé en janvier 2000. Il n’a jamais atteint son véritable plancher. Le plancher est donc à venir — CQFD.

… Les actions ont grimpé depuis 1982… et depuis 2000, elles stagnent. Il est temps qu’elles baissent.

… La majeure partie de la « croissance » de ces 20 dernières années provient d’une accumulation de dettes au niveau des ménages. Maintenant que cette dette se réduit, il devrait en aller de même pour la croissance.

… Il y a 70 millions de baby-boomers ayant désespérément besoin d’économiser de l’argent pour leur retraite. Autrefois ils empruntaient et dépensaient… à présent ils vont devoir rembourser et épargner.

… A mesure que le crédit augmentait, il en fallait de plus en plus pour créer une unité de production supplémentaire. Ajouter du crédit maintenant n’aidera pas l’économie réelle à se développer.

… Les autorités ne peuvent pas fabriquer une reprise parce que, contrairement à une récession, le problème n’est pas que la dette est trop chère, mais qu’elle est trop abondante.

… A mesure que l’économie ralentit, les autorités en prennent une part de plus en plus grande sous tutelle. Les autorités investissent mal, ce qui mène à une réduction de la production réelle… qui doit nourrir de plus en plus de zombies.

… L’économie européenne glisse vers une nouvelle récession ; cela endommagera aussi l’économie américaine.

… L’économie planétaire tout entière s’affaiblit ; elle pourrait basculer dans une récession mondiale.

… La hausse constante du chômage sape les dépenses de consommation.

… Les prix de l’immobilier US continuent de chuter, ce qui réduira d’autant la valeur nette des ménages et réduira à la fois les dépenses et la prise de risque.

… L’utilisation d’énergie aux Etats-Unis est en baisse… les nouveaux apports d’énergie ne génèrent pas assez de production additionnelle pour amortir ce coût.

… Dans le même temps, l’utilisation d’énergie dans les marchés émergents se développe, soutenant les prix et augmentant la pression sur les budgets des ménages.

… Et quoi d’autre encore ? Il vous faut d’autres raisons ? Restez à l’écoute…

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