La Chronique Agora

Tout le monde ne connaît pas la crise !

▪ On le sait, crise mondiale oblige, les indices boursiers occidentaux sont à la peine mais, rassurons-nous, toutes les places financières ne sont pas pour autant dans le même cas. En effet, plusieurs Bourses irréductibles, soutenue par le dynamisme économique de leur pays, poursuivent leur ascension.

Je vous vois venir. Vous pensez que nous allons parler BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) car tout comme moi vous savez que l’investissement via des trackers sur ces marchés émergents offre un intérêt évident tant en raison de leur potentiel que pour la diversification.

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Depuis 1999, les small caps réalisent des performances jusqu’à six fois supérieures à celles du CAC 40…
Avec les 5 critères hyper-sélectifs de notre nouveau système de détection de valeurs FOCVS, investissez exclusivement sur les 15% de leaders qui tirent ce marché à la hausse !

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Eh bien non. Aujourd’hui, je vous propose d’étudier d’autres pays tout aussi intéressants. Parmi eux, et proche du Vieux Continent, figure la Turquie…

▪ Turquie : l’ISE 30 dans une tendance très haussière
D’un point de vue économique, la Turquie est très intéressante — son PIB se monte à quelque 608 milliards de dollars pour une population de 75 millions de personnes. Curieusement, le pays n’a pas vraiment la cote auprès des investisseurs qui souvent l’ignorent.

Pourtant, la configuration graphique de son principal indice boursier, l’ISE 30 (Istanbul Stock Exchange) reste toujours très haussière. Avec une hausse supérieure à 15% depuis le début de l’année, l’indice turc évolue même sur de nouveaux plus hauts historiques, et reste soutenu par sa moyenne mobile à 30 semaines (soit 150 jours).


Pour agrandir le graphique, cliquez dessus

Ces facteurs sont donc favorables à une poursuite de la hausse. Bien qu’il ne soit psychologiquement pas évident pour un investisseur d’acheter un actif sur de nouveaux plus hauts, cette approche offre pourtant de fortes probabilités de réaliser une opération gagnante. D’ailleurs, tous les trend followers — qui misent sur une tendance en cours — le savent bien.

Si vous êtes un utilisateur occasionnel de trackers émergents, n’oubliez pas de prendre en compte les deux critères suivants :

– le "risque pays". Il peut rendre votre investissement vulnérable aux troubles politiques et/ou conflits géopolitiques (or, ces pays y sont par construction plus soumis que d’autres) ;
– le "risque devise". Votre capital sera le plus souvent investi dans la devise nationale (dans le cas étudié, la livre turque), parfois par l’intermédiaire d’une conversion en dollar US — ce qui ajoute une autre exposition parasite pour un investisseur dont la devise de base est l’euro.

En conséquence, même si la situation graphique du marché boursier turc est intéressante, prenez soin à la fois de réduire votre exposition sur cette zone — en limitant la taille de votre position à une part raisonnable de votre capital — et de disposer de la fiche technique du sous-jacent retenu afin d’en mesurer pleinement les risques.

▪ Nouveaux émergents : un nouvel espace d’investissements
D’une manière plus générale, n’hésitez pas à regarder des pays tels que l’Afrique du Sud, le Mexique, l’Argentine, l’Ukraine, la Pologne, la Malaisie, l’Indonésie… il n’y a pas que les BRIC dans l’univers boursier des pays émergents. Ces pays sont devenus moins risqués qu’il y a une vingtaine d’années, et s’intègrent de plus en plus à l’économie mondiale.

Leur évolution est consacrée par l’intégration pour la plupart d’entre eux au groupe G20 dont l’importance va croître dans le monde. Or, les niveaux de valorisation ne reflètent pas encore leur potentiel, les investisseurs institutionnels étant conservateurs et en proie à des clichés tenaces.

Voici donc pour vous une fenêtre de tir intéressante, si vous savez vous extirper de l’opinion commune, toujours en retard d’un train.

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