La Chronique Agora

Un système bancaire frauduleux cautionné par l’Etat providence

Vous avez remarqué ? Les candidats à la présidence de la République ne nous parlent pas d’argent. Enfin pas d’argent public. Pas un seul des candidats ne prévoit de réduire vraiment la portion de l’activité économique captée par l’Etat.

Ils nous parlent encore moins de notre argent, ils parlent surtout de notre assistanat.

Pourtant l’OCDE a publié à la fin de l’année un article* selon lequel :

En France nous en sommes à plus de 57%.

Moins les candidats nous parlent de chiffres et d’argent, plus nous y réfléchissons, ici, à La Chronique. Car nous pensons que la plupart de nos maux viennent d’une conception erronée de l’argent.

Ce que nous appelons « argent » est très majoritairement de la dette. Ainsi, le solde de votre compte en banque est une dette que votre banque reconnaît avoir envers vous.

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Le danger est que le système bancaire est frauduleux puisqu’il suffit d’obtenir une licence bancaire pour avoir le droit de comptabiliser de l’argent dans deux endroits simultanément. C’est ce que permettent les « réserves fractionnaires » (voir à ce sujet l’article de mon collègue Nick Hubble). Votre dépôt devient le prêt octroyé à Tartampion ; vous-même et Tartampion pouvez disposer de l’argent en même temps. La deuxième phrase est évidemment fausse.

« Réguler » ce système frauduleux consiste en réalité à en camoufler l’escroquerie. C’est pour cela que la réglementation est incompréhensible et que personne n’a envie de se plonger dans ce que sont les ratios « Core Tier One », le FESF, le MES, les outright monetary transactions de la Banque centrale européenne et autres joyeusetés. C’est pour cela aussi que la Banque centrale régule les banques : on est mieux entre amis et gens du même monde.

La BCE s’est octroyé le pouvoir de faire naître 80 Mds€ par mois d’argent. Cet argent est donné en priorité aux amis de M. Draghi, les grandes banques et de grandes entreprises multinationales.

Nous, nous en récoltons les miettes empoisonnées. Ces miettes sont toxiques car la multiplication du crédit gratuit fait baisser le rendement de notre épargne (livret, assurance-vie) et monter l’immobilier (il devient de plus en plus inaccessible pour ceux qui veulent s’acheter un toit, et son rendement baisse pour ceux qui veulent se créer une source de revenus complémentaires).

Pour nous anesthésier, l’Etat-providence – qui lui aussi a accès au crédit quasi-gratuit – multiplie les allocations, les redistributions et ses bons offices.

C’est ainsi que :

Nous ne pensons même plus à nous rebeller devant la bureaucratie, la Parasitocratie.

Gourney, Sauvy, Orwell, Courteline, Kafka… dénonçaient ou se moquaient de la bureaucratie.

Nous, nous remplissons des formulaires, nous trouvons que tout se complique, que de plus en plus de choses échappent à notre contrôle, mais nous souhaitons en déléguer encore plus à l’Etat. Nous recevons passivement les excuses telles que « c’est la nouvelle norme », « c’est la loi », « c’est l’Europe »…

Les candidats qui ont le plus de succès sont ceux qui proposent le plus de tout ce qui nous a mené là. Les plus populaires d’entre eux proposent une « monnaie nationale » encore plus frauduleuse que la monnaie européenne.

Monnaie et crédit sont indissolublement liés et le système court à son effondrement ; un changement de monnaie ne rendra cet effondrement que plus rapide. L’or est la seule monnaie qui ne soit la dette de personne, et c’est pour cela que les systèmes monétaires actuels entendent le rejeter.

Mais il se produit une chose bizarre : l’or semble avoir touché un point bas en novembre 2015 et depuis, il reprend sournoisement son ascension.
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*Que vous pouvez télécharger ici : http://www.oecd.org/eco/public-finance/WKP%201344.pdf

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