La Chronique Agora

Le sinistre sort de l’euro

euro

Cette semaine, Bill Bonner suivait inlassablement « la traînée visqueuse laissée par les monstres du marigot [menant] de Donora, en Pennsylvanie, jusqu’au siège de la Réserve fédérale à Washington (DC), en passant par Wall Street. »

Le résultat de cette quête ? Partout, l’interventionnisme étatique laisse un sillage de malheurs. Souvent, ils ne sont que financiers. Ainsi la « guerre contre le climat » alourdit votre facture EDF.  Ou encore, d’absurdes politiques du logement conduisent à renchérir l’immobilier.

Mais il n’y a pas que les pertes financières, comme le dénonce Bill Bonner : « les ‘décès liés au désespoir’ – par abus d’alcool, de drogue ou par suicide – ont plus que doublé au cours de ces 20 dernières années. » Étrange, cette économie américaine florissante qui sème le désespoir.

En Guyane, sous haute perfusion étatique, même sinistre tableau de violences et de chômage…

Bref, l’argent des autres, les subventions tombées du ciel et la fausse monnaie ne font pas le bonheur.

Nous avons cependant connu un répit cette semaine, le marché semblant avoir moins de craintes sur un vote défavorable à l’euro en France.

Pourtant, même si les Français « votent bien », l’euro est à terme menacé. Cette monnaie n’a aucune valeur. Certes, c’est le lot de toutes les grandes devises actuelles et même du bitcoin. Un euro honnête aurait d’ailleurs pu être une sorte de bitcoin à quantité finie.

Mais l’euro n’est pas un euro-bitcoin et M. Mario Draghi en imprimera toujours 60 Mds€ tous les mois dès avril.

L’euro est menacé car les « transferts fiscaux » – rêve de la Parasitocratie qui verrait bien l’Europe comme une gigantesque Guyane vivant aux crochets de l’Allemagne – sont refusés par les peuples.

Si Mario Draghi imprime toujours plus, l’euro mourra de défiance. Si Mario Draghi imprime moins, l’euro mourra car de nombreux pays feront faillite.

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