Deux présidents américains, le fils de la reine d’Angleterre et Bill Gates montent à bord du Lolita Express…
Pauvre Ghislaine Maxwell. Elle a été condamnée à 20 ans de prison la semaine dernière pour « trafic sexuel » [de mineures].
Voilà un sujet qui sort largement du champ de notre mission, à La Chronique.
Mais notre objectif est de relier les points, et le procès de Mme Maxwell est l’un des exemples de points NON reliés les plus flagrants qu’il nous ait été donné de voir.
Dans la presse grand public, nous n’avons jamais vu aucun journaliste, juriste, juge – ou qui que ce soit – fournir un quelconque effort pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Où Jeffrey Epstein a-t-il trouvé son argent ? Pourquoi a-t-il transporté Bill Clinton, Donald Trump, le Prince Andrew… et beaucoup d’autres… dans son jet privé personnel, pour aller en Floride, en Europe ou à « Orgy Island » (l’ile de l’orgie), sa planque des Iles Vierges ?
L’avion était un énorme Boeing 727. Bill Clinton en a été le passager à 26 reprises, selon la presse. Et Donald Trump est monté 7 fois à bord.
Que mijotait Epstein ? Pourquoi consacrer autant de temps et d’argent à devenir ami avec d’ex et futurs présidents des Etats-Unis, et les placer dans des situations compromettantes ?
Le père de Mme Maxwell, le magnat de la presse britannique Robert Maxwell, était déjà prétendument espion pour l’état d’Israël. Lorsqu’il est mort, apparemment en tombant de son yacht, le « Lady Ghislaine », des funérailles somptueuses ont été organisées à Jérusalem.
Et dans la série des points jamais reliés et de type « le monde est petit », on trouve cette pépite : celui qui a prononcé le Kaddish, à ses funérailles, n’était autre que le beau-père d’Anthony Blinken, actuellement secrétaire d’Etat des Etats-Unis.
Alors… voyons voir… deux présidents américains, le fils de la reine d’Angleterre, Bill Gates, le Secrétaire d’Etat des Etats-Unis. Personne n’a envie de relier les points !
L’affaire Epstein a été présentée comme un scandale sexuel salace.
Fin de l’histoire.
D’un point à un autre…
Mais l’histoire ne s’arrête jamais là. Seule une partie est « digne d’être publiée ». Toute information interférant avec la version privilégiée ne parvient jamais jusqu’aux rotatives.
Une histoire décrivant les Russes comme les méchants et les Ukrainiens comme de nobles héros, par exemple, fait rapidement la une d’un journal. Et peu importe si ce n’est pas vrai… ni même plausible. Mais où sont passés les récits de chiots sauvés par les soldats russes…de victoires russes… de tanks ukrainiens détruits ? Vous n’en trouverez pas.
Et il en va de même pour toutes sortes de sujets populaires : le changement climatique, la diversité, la suprématie blanche, la lutte contre les maladies. La couverture médiatique doit « coller » à un récit bien ficelé. Les informations qui n’y « collent » pas – ou que l’élite ne veut pas que vous entendiez – sont passées sous silence.
Et ces points ne peuvent être ignorés.
Selon Forbes :
« Le Dow plonge de près de 500 points, les craintes d’une récession resurgissent alors que la confiance des consommateurs atteint de nouveaux plus bas.
Les actions ont chuté pour le deuxième jour d’affilé, mardi, les marchés n’ont pas réussi à capitaliser sur le puissant rebond opéré la semaine dernière à partir des plus bas de 2022, les investisseurs ayant liquidé de nouveau des actions sur fond d’inquiétudes concernant la menace de récession et de nouvelles données économiques montrant que la confiance des consommateurs a plongé à un plus bas sur 16 mois. »
Ce que donne la Fed, Monsieur le Marché le reprend.
La vague passe
Les prix grimpent. Les prix baissent. Et de nouveaux signes sont apparus cette semaine, indiquant que la première vague « d’inflation » serait en train de se retourner.
Selon CBSNews :
« Les prix de l’essence continuent de baisser, aux Etats-Unis, sur fond de chute des prix du pétrole.
Les conducteurs américains ont un peu de répit, à la pompe, car le prix du plein a baissé pour la deuxième semaine consécutive, sur fond de chute des cours du pétrole.
La moyenne nationale s’élevait à 4,88 $ le gallon d’essence ordinaire, mardi, soit une baisse de près de 9 cents par rapport à il y a une semaine, selon l’AAA (« American Automobile Association » : association américaine des automobilistes. Les inquiétudes face au risque grandissant de récession mondiale ayant fait baisser la demande en faveur du pétrole, le cours du brut a baissé de 110 $ le baril la semaine dernière à 107 $ environ, remarquait l’association dans un communiqué paru lundi. »
Selon Fox News :
« Mardi, interviewé dans l’émission Mornings with Maria, l’expert des marchés Dominick Tavella a déclaré que l’économie ralentissait ‘résolument’ et que les consommateurs réduisaient leurs dépenses.
[Auparavant] ‘10 à 15 personnes enchérissaient sur une maison’, a détaillé Tavella. ‘A présent, il n’y en a plus que deux ou trois. Alors cela commence clairement à avoir un effet sur l’économie. L’économie ralentit résolument, que ce soit à cause de la Fed ou des prix de l’énergie.’ »
USA Today ajoute ceci :
« Plusieurs entreprises, dont Netflix, Microsoft et PayPal, ont déclenché des licenciements et le gel des embauches en anticipant un ralentissement économique. »
Et le Financial Times parle de récession « pan-atlantique » :
« Des économistes des deux côtés de l’Atlantique ont confié au Financial Times qu’ils étaient de plus en plus pessimistes, après les gigantesques hausses de taux de la Réserve fédérale visant à juguler l’inflation et face aux inquiétudes grandissantes à l’égard de la sécurité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe, cet hiver, alors que la Russie réduit ses exportations.
Holger Schmieding, économiste en chef à la Berenberg Bank, a déclaré que la balance ‘penchait’ en faveur d’une contraction économique l’an prochain en Europe et aux Etats-Unis. Ce qui était auparavant un risque grandissant est désormais devenu le scénario de base. »
Nous ne saurons peut-être jamais ce qui s’est vraiment passé dans cette affaire Epstein. Mais les points finiront par se relier, dans le monde financier, qu’on le veuille ou non.
Restez à l’écoute.