L’expérience du Brexit doit nous inciter à la prudence quant à l’élection anticipée et programmée de Hillary Clinton. Le peuple vote de plus en plus mal de nos jours. C’est pourquoi on préfère légiférer derrière son dos comme avec la loi Sapin 2 en France.
Souvenez-vous du Brexit, c’était en juin dernier. L’idée que les Britanniques puissent vouloir sortir du paradis de l’Union européenne était impensable. Les sondages donnaient le remain gagnant. Les medias ostracisaient les « populistes » partisans d’un isolationnisme souverainiste teinté de xénophobie. Bref, le Brexit était im-pos-sible.
Patatras, le peuple a « mal voté ».
Nous avons vu les marchés financiers dévisser, la livre plonger. Les Britanniques qui avaient un peu d’or ont vu leur bon sens récompensé.
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Dans le choc post Brexit, l’or est passé de 850 livres l’once à 1 050 livres l’once : +23,5% en quelques jours, largement de quoi compenser la baisse de la livre.
Aujourd’hui beaucoup de gens pensent que Donald Trump ne sera pas élu président. Certes, les sondages le donnent au coude à coude avec Hillary Clinton. Mais Donald est trop vulgaire, grossier, brutal, disent les medias.
Mais si là encore, si le peuple « votait mal » ?
Je pense que nous verrions l’or exprimé en dollar exploser à la hausse, comme pour le Brexit.
Et alors, me direz-vous, la belle affaire, nous ne vivons pas en dollar, tout comme nous ne vivons pas en livre sterling…
C’est exact, mais le dollar est la monnaie dans laquelle sont encore cotés le pétrole et les matières premières. Nous aurions à affronter un choc financier très supérieur à celui du Brexit.
Evidemment tout cela est pure spéculation et M. Le Marché est optimiste. Ce matin, il pense que le peuple « votera bien ».
Pour nos démocraties modernes, la tolérance n’est qu’un emballage marketing. Cette tolérance n’est pas supportable lorsque le peuple « vote mal ».
Pour éviter qu’il ne vote mal le mieux est de ne pas lui demander son avis.
Dans notre douce France, la loi Sapin 2, qui prévoit la nationalisation de l’assurance-vie en cas de nécessité, a terminé ses navettes entre le Sénat et l’Assemblée nationale. Dès le début de l’année, nous avions déjà attiré votre attention sur ses dangers et vous avez certainement pris les précautions qui s’imposaient.
Deux choses sont importantes à mes yeux dans cette affaire. D’abord, elle dévoile la collusion de la Parasitocratie. Assureurs, gouvernement et élus marchent la main dans la main et se moquent des intérêts particuliers. Les intérêts corporatistes passent avant les nôtres. Ensuite pour que de telles dispositions soient prises, cela indique que la hausse des taux ne se passera pas bien du tout.
Cette hausse des taux conduira à l’éclatement de l’euro qui ne peut survivre avec des pays ayant des économies et des intérêts si disparates. Là encore, êtes-vous prêt ?