▪ Dans quelques jours, le Federal open market committee (FOMC) débutera sa réunion de septembre. Si vous faites partie des investisseurs inquiets, je passe directement à la fin de l’histoire : la conférence de presse du 18 septembre apportera de bonnes nouvelles. Ben Bernanke restera toujours égal à lui-même.
[Je vous laisse un moment pour digérer l’info…]
Parallèlement, nous voyons les marchés émergents, qui produisent près de la moitié de la production mondiale, augmenter après de solides données sur l’activité manufacturière en provenance de Chine. Toutefois, la menace de l’étiolement plane au-dessus de leur tête aussi.
"C’est le durcissement de la Fed et la hausse du dollar qui ont déclenché la crise en l’Amérique latine au début des années 1980 et la crise du sud-est asiatique au milieu des années 1990", écrivait Ambrose Evans-Pritchard dans The Telegraph le mois dernier. "Ces deux épisodes ont pu être maîtrisés, non sans difficulté".
Les marchés émergents empruntent de plus en plus dans leur propre monnaie. Cela leur donne un peu plus d’amortisseur contre l’impact de la Fed sur le dollar. Toutefois, lorsque vous représentez la moitié de la production mondiale, vos problèmes deviennent ceux du monde entier.
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Turbulences boursières, volatilité, retournements inattendus, krachs…
PERTES INCONTROLABLES : PLUS JAMAIS CA !
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La Fed affirme qu’elle agira dans les meilleurs intérêts des Etats-Unis, quel que soit l’impact que cela aura sur le reste du monde.
▪ Les démons du gouvernement US
Entre temps, le gouvernement américain continue de lutter contre ses démons. Une récente étude publiée par le Centre politique bipartite (sic) avertit que les Etats-Unis pourraient faire défaut sur leur dette dès le 18 octobre 2013. Cela ne signifie pas que le pays ne paiera plus aucune de ses factures… seulement une partie d’entre elles. Ainsi, les remboursements de la Sécurité sociale qui doivent tomber au 1er novembre pourraient être retardés de deux semaines.
Bon. Ce n’est pas comme si on comptait sur ces chèques de toute façon…
A un certain moment, sous une certaine forme, les Etats-Unis seront en défaut vis à vis de leurs engagements. Mais pas tant qu’il y a la possibilité de re-hausser la limite de la dette. Pas tant que les carrières des responsables politiques sont en jeu. Voilà l’héritage du 11 septembre, douze années plus tard : dette, dévalorisation, gouvernement godzillesque.