La Chronique Agora

Réserve fédérale et obligations US, ou comment arnaquer ses créanciers

▪ Devinez quoi ? L’une des clés de voûte de l’école économique keynésienne est la Propension Marginale à Consommer, qui est la réponse à la question « Si vous donnez un dollar à quelqu’un, combien épargnera-t-il et combien dépensera-t-il dans le but de consommer ? »

Il s’avère que, selon un article du magazine Bloomberg BusinessWeek, quelqu’un s’est rendu compte que « les pauvres se comportent différemment des riches » concernant la Propension Marginale à Consommer ! Donnez un dollar à un pauvre et un dollar à un riche, ils feront des choses différentes avec !

Et voilà qui va choquer : on vient de démontrer qu’une constante keynésienne est une variable ! En fait, tout l’édifice mathématique de la parodie appelée économie keynésienne repose totalement sur une fumisterie ! Pas étonnant que cela n’ait jamais fonctionné ! Hahahaha !

Malheureusement, ce n’est pas terminé : les gens stupides qui suivent l’engouement actuel pour la pensée keynésienne/de la Réserve fédérale pensent que l’inflation des prix est une « bonne chose » parce qu’elle permet à un débiteur de rembourser « à bon marché » d’anciennes dettes, puisque la valeur de ces dernières a diminué du fait de l’inflation ; en conséquence, les taux d’intérêt sont aujourd’hui plus élevés.

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Accumulation de taxes, mesures contradictoires, répression financière…
Il est temps de réagir !

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Cette proposition insensée équivaut à remplacer l’ancienne dette d’Etat à faible taux d’intérêt par une nouvelle dette d’Etat à taux d’intérêt plus élevés ! Hahaha! Cela me fait doucement rigoler !

▪ Prenons le point de vue d’un investisseur
Supposons qu’il a initialement payé 1 000 $ pour une obligation avec un coupon à 1% (c’est-à-dire qu’il rapporte 10 $ par an), lorsque les taux d’intérêt étaient de 1%.

Mais lorsque les taux d’intérêt doublent à 2%, cette obligation à 1 000 $, qui rapporte toujours 10 $ par an, ne vaut que 500 misérables dollars. Le propriétaire de l’obligation a perdu la moitié de son investissement ! Il a investi 1 000 pour qu’il ne lui reste plus que 500 ! Zut alors !

A ce moment, je m’attends à ce que tout le monde se lève comme un seul homme, tremblant d’indignation et hurlant sa colère vers le ciel. « Le Mogambo avait raison ! Nous sommes escroqués par une monnaie fiduciaire et un gouvernement corrompu ! Abolissons la Réserve fédérale et refixons le dollar à l’étalon-or avant de périr d’angoisse amère ! » Mais personne ne le fera jamais.

Toutefois, du point de vue des banques et du gouvernement, l’affaire est juteuse : ils ont emprunté 1 000 dollars à 1% (10 $ par an) à des gogos ; les rembourser ne leur coûtera que 500 $. « Merci les gogos ! »

Cependant, pour compenser cela, il y a le fait que les 500 $ nécessaires pour rembourser l’obligation doivent être empruntés à d’autres gogos à 2%, coûtant aux banques toujours 10 $ par an.

Par conséquent (et c’est là le point important) au Bout Du Bout (BDB), le gouvernement paie encore les mêmes 10 $ d’intérêts, se retrouve avec une dette réduite de moitié, un pauvre prêteur est escroqué de la moitié de son investissement et tout coûte plus cher (puisque tout l’argent impliqué était initialement créé à partir de rien et a depuis longtemps fait son chemin dans l’économie), rendant la vie plus difficile pour les pauvres et (bien sûr) pour ceux qui ont investi dans les obligations gouvernementales.

Pour ajouter à la qualité cauchemardesque de ce Thanksgiving, Janet Yellen, le ridicule petit génie de la Réserve fédérale qui en sera la prochaine présidente, pense que l’inflation est une bonne chose ! Elle l’a dit, sinistre réalité ! On n’est pas à la fête…

Heureusement, quelqu’un au repas de Thanksgiving s’arrêtera, peut-être au milieu d’une bouchée, et demandera : « Dis-nous s’il te plaît, Fabuleux et Merveilleux Mogambo (FMM), que pouvons-nous faire ? Sommes-nous destinés à subir une catastrophe parce que nous sommes si stupides que nous permettons à la Réserve fédérale de créer tant de monnaie et de crédit ? Devons-nous être noyés sous des niveaux absurdes d’endettement et un gouvernement gargantuesque, goinfre et glouton ? N’y a-t-il aucun espoir ? »

C’est alors que j’entre dans l’histoire de Thanksgiving ! La légende dira que j’ai souri de façon énigmatique, soulevé un sourcil, me suis penché en avant avec un air de conspirateur et, d’un air sarcastique et suffisant, ai révélé la Profonde Sagesse Cosmique (PSC) en articulant trois mots :

« Or. Argent-métal. Pétrole ».

La légende ne racontera pas comment j’ai dit : « Beuh ! Ces investissements sont faciles ! » Mais vous pouvez être certain que cela reflètera ma pensée profonde.

Et je dirai aussi merci, en ce Thanksgiving, d’être un type trop paresseux et trop stupide pour faire quelque chose de compliqué ou prendre des tonnes de bonnes décisions.

Alors merci, la PSC ! Merci, or, argent-métal et pétrole !

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