La Chronique Agora

Reprise de contact

▪ Philippe Béchade est en train d’explorer le Japon — à la recherche d’opportunités boursières, peut-être ? S’il en a trouvé, en tout cas, vous en serez le premier informé dès son retour fin août, cher lecteur. En attendant, c’est moi que vous retrouverez tous les jours… et exceptionnellement, cette reprise de contact sera un peu sommaire : votre correspondante a un train à prendre ce matin, si bien que je vais devoir faire un peu court.

En même temps… Y’a-t-il vraiment du neuf depuis que nous vous avons quitté, alors que juillet sonnait ses dernières heures ? Le CAC 40 a terminé la semaine dernière en baisse — sa quatrième clôture d’affilée dans le rouge. Il a toutefois préservé le seuil des 3 600, reculant de 0,28% à 3 610,91 points. Et ce matin… il était en légère hausse à l’heure où j’écrivais ces lignes.

Va-t-il préserver son avance ? Est-ce le début d’une nouvelle vraie jambe de baisse pour l’indice hexagonal ? Le krach est-il pour aujourd’hui ? Je n’en sais rien. Comme le dit Bill Bonner dans sa chronique d’aujourd’hui, "nous nous sommes déjà trompé sur le sujet — ou au moins sur le timing. Mais nous ne doutons toujours pas que ce marché soit sur le chemin de la baisse".

Et aujourd’hui, un zeppelin allemand de sinistre réputation nous le confirme :

▪ "Le ‘présage d’Hindenburg’ (‘Hindenburg Omen’) désigne une conjonction rarissime de facteurs techniques censée être annonciatrice d’un krach boursier", explique le site Investir.fr. "Il s’est déclenché jeudi sur les marchés boursiers, laissant présager une forte correction dans les prochains mois".

"Baptisée d’après l’accident d’un zeppelin allemand qui s’est écrasé à Lakehurst dans le New Jersey en 1937, cette conjonction de facteurs constitue un signal ‘rare mais concluant’, explique Jay Shartsis, directeur du trading options à R.F. Lafferty & Co".

"Pour qu’il soit activé, il faut qu’il y ait au moins 2,2% du marché qui atteigne des nouveaux plus hauts de 52 semaines et des nouveaux plus bas de 52 semaines le même jour à la Bourse de New York, ce qui s’est produit jeudi".

"Toutefois, ces deux conditions doivent être réunies dans un marché haussier et sur la base d’un certain nombre d’indicateurs, dont la moyenne glissante à 10 semaines du NYSE Composite qui doit être orientée à la hausse".

"Jay Shartsis souligne que lorsque cette conjonction se produit une deuxième fois dans un délai de 36 jours, ‘chaque krach (depuis 1985) a été précédé par un tel signal’."

▪ Vous voilà prévenu, cher lecteur. A noter que les marchés américains ont chuté quatre jours d’affilée la semaine dernière, et vendredi n’a pas fait exception à la règle : le Dow Jones a reculé de 0,16% sur la séance, à 10 310,15 points — ce qui porte sa baisse hebdomadaire à 3,3%. Le Nasdaq perdait quant à lui 0,77%, à 2 173,48 — soit -5% sur la semaine. Et enfin, le S&P 500 a perdu 0,4% vendredi, à 1 079,25 points… et une dégringolade de 3,8% sur l’ensemble de la semaine.

L’euro recule… le pétrole recule aussi… seul l’or a tiré son épingle du jeu en remontant au cours des derniers jours.

Rendez-vous dès demain pour examiner un peu plus en détail les raisons de cette morosité…

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