La Chronique Agora

La rente immobilière n’existe pas, sauf pour l’Etat et les banques

ISF

La transformation en France de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière est l’occasion de nous rappeler que fortune ou rente immobilières sont toutes deux factices.

Partout dans le monde, grâce au système monétaire et financier malhonnête cautionné par les politiciens, se sont gonflées des bulles immobilières.

La France n’échappe pas à la règle. Pire, dans notre cas, la bulle n’a pas vraiment marqué le pas en 2008, contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres pays. En France, en moyenne, depuis 10 ans la valeur de l’immobilier s’est appréciée de 1,3% par an.

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La taxation à l’ISF de cette plus-value latente est inique. En premier lieu parce qu’elle est latente, justement. L’Etat taxe donc des espoirs mais pas la réalité. Qui n’a pas vendu n’a pas de plus-value. Or c’est l’ensemble du parc immobilier qui s’est apprécié. Donc celui qui vend, s’il veut racheter l’équivalent, dépensera plus. L’Etat lui, en revanche, perçoit des droits de mutation sur une valeur faciale plus forte et profite à fond de cette plus-value fictive.
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Pourquoi les bulles immobilières généralisées sont-elles le produit de notre système bancaire et financier ?

Avoir une licence bancaire permet aux banquiers de prêter de l’argent qui n’existe pas encore et de réclamer des intérêts. La réglementation permet de prêter 10 à 30 fois les fonds propres, l’argent réellement mis au pot par les actionnaires d’une banque.

L’immobilier est en France la vache à lait des banquiers. Le prêt consenti (à taux fixe, une particularité française) est garanti par la valeur du bien qui ne peut que s’apprécier dans le temps… Car, et c’est là la magie du système, les taux sont orientés à la baisse depuis des décennies grâce aux économistes keynésiens qui prétendent lutter contre toutes les crises avec le même remède : baisse des taux.

Voilà comment le contribuable devient riche de plus-values latentes et taxables à merci. Voilà aussi comment l’immobilier se renchérit plus vite que les revenus des ménages.

Récemment, nous avons vu des velléités étatistes de perfectionner ce système en taxant aussi le « loyer fictif », ce loyer que les « riches » propriétaires ne paient pas puisqu’ils ont épargné pour être… propriétaires. Là, c’est triple peine : vous aurez épargné (et payé des impôts sur cette épargne lorsqu’elle était en cours de constitution), payé des intérêts à la banque, et enfin vous serez taxés sur le loyer que vous ne payez pas en juste récompense de vos sacrifices.

Dans le monde, certaines bulles immobilières donnent actuellement des signes d’essoufflement : Chine, Canada, Australie, Etats-Unis. Voici ce que donne une requête avec les mots clés « real estate bubble » (bulle de l’immobilier) :

Et avec « real estate bubble China » :

En France, les jeunes générations, accablées de charges sociales et d’impôts, sont désormais incapables d’acheter au prix fort l’immobilier des seniors qui envisagent de réduire la taille de leur logement, même à taux d’intérêt faible. Quelque chose devra céder…

Si c’est la bulle immobilière, tant mieux pour tout le monde ! Si c’est le système monétaire et financier fondé sur le crédit quasi-gratuit et infini, qui n’enrichit que quelques privilégiés… tant mieux aussi.

 

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