Les distorsions du circuit économique du foie gras ne vous ont pas laissé indifférent, cher lecteur.
« Votre article sur le foie gras et la bonne bouffe, montre bien que le libéralisme n’est pas la solution, puisqu’il est récupéré au profit des Parasites et des lobbies qui les achètent. »
Aaaah, nous voilà crucifiés par cette incompréhension. Le « libéralisme récupéré » n’est justement pas autre chose que le capitalisme de copinage.
Constat que ce lecteur dresse lui-même par ailleurs.
« Excuses trouvées : la grippe aviaire, les normes de sécurité et l’écologie (bien-être des animaux). Quitte à organiser en sous-main la propagation de l’épidémie ! L’intérêt de l’article est de souligner la complicité de l’Etat parasite et des lobbies… qui achètent ces parasites. On est loin de la défense du Bien Commun officiellement invoquée.«
Le Bien Commun ? L’Etat providence est censé s’en occuper, non ?
Adieu Etat providence, estime Bill Bonner qui justifie « peu de gens se rendent compte que le modèle de gouvernement de Bismarck est déjà voué à la faillite ».
Ce à quoi renchérit Djamel :
« Chaque politique gère le pays comme les PDG gèrent les grosses entreprises : leurs visions se limitent à leur mandats et bonus.
[…]
Le politicien comme le PDG génère de la dette non productive mais qui satisfait l’électeur/actionnaire (Etat providence d’un côté, rachat d’actions de l’autre). Le politicien est réélu, le PDG touche des primes. Que le déluge tombe après leur passage ils s’en balancent et personne ne les tiendra pour responsables ».
En principe, lorsque la bulle obligataire rencontrera une épingle, les actionnaires comme l’Etat providence connaîtront une déconfiture.
L’invocation du Bien Commun ou de l’intérêt général doit nous inciter à la suspicion car cette invocation sert en réalité des intérêts particuliers. L’intérêt général est d’abord le respect des droits de chacun, la liberté et la propriété d’autrui.
Le « Bien Commun » est aussi insaisissable qu’une savonnette qui nous glisse des mains.
Laissons donc le mot de la fin (de semaine) à Gastirad39 commentant la chronique de Bill Bonner : Perón : Un modèle pour Trump ?
« Les Grandes Révolutions américaine et française ont fait croire que voter était le gage d’une bonne gouvernance. 200 ans plus tard, force est de constater qu’il n’en est rien. »
Implacable !