La Chronique Agora

Qu'est-ce qui fait un stock-picking gagnant ?

▪ Trier le bon grain de l’ivraie, à savoir la sélection de valeurs, est la condition sine qua non pour espérer, durant cette crise, obtenir des plus-values avec un risque modéré. Avec Denis Sarget, analyste chez MoneyWeek, ce stock-picking a permis d’engranger des performances absolues dépassant 100% (110% sur Vallourec, 142% sur GEA). Et de rester à l’écart de secteurs en déroute, comme la banque, l’automobile, même si certains spéculateurs ont pu se frotter les mains en prenant des positions à court terme risquées.

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Depuis 1999, les small caps réalisent des performances jusqu’à six fois supérieures à celles du CAC 40…
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La mission de Denis Sarget : faire ce tri pour vous. Chaque semaine, il épluche la presse financière, française la plupart du temps, mais aussi francophone, pour en extraire deux conseils. Denis est d’accord avec une recommandation faite par un de nos confrères : il donne ses propres arguments sur le secteur d’activité, la pertinence du modèle et la bonne santé de la société et livre sa recommandation boursière.

Denis n’est pas d’accord avec une analyse faite par un autre titre de la presse financière : il argumente les raisons de sa prudence ou, au contraire, de son intérêt pour cette action, à ce moment précis, et procure son conseil. Investisseur particulier depuis ses plus jeunes années, Denis est également passé maître dans l’art de dénicher des pépites. Sa philosophie de gestion : "j’essaie, tout d’abord, de me focaliser sur des actions susceptibles de se valoriser sur la durée, donc pas uniquement sur des titres mal valorisés à la suite d’un coup de tabac temporaire en Bourse. Mais, à la différence de Warren Buffett, je privilégie toutefois des valeurs plutôt de faible capitalisation. C’est bien connu, les petites capitalisations d’avenir ont plus de chances de voir leurs cours augmenter sur la durée que les grosses capitalisations".

Parfois risqués, souvent payants, ses bien nommés "paris" font découvrir un pan de la cote bien moins pratiqué par les gérants et autres acteurs du marché : les small caps. Difficile de donner une seule définition de ces petites valeurs. A la Financière de l’Echiquier, le fonds dédié considère comme small caps les capitalisations comprises entre 30 millions et un milliard d’euros. HMG Finance s’arrête à 150 millions d’euros de capitalisation. Cela couvre donc aussi bien des titres cotés sur les marchés moins réglementés, le marché libre et Alternext, ou sur les compartiments B et C du NYSE Euronext. Sans oublier quelques valeurs listées en Belgique ou aux Pays-Bas.

"Le stock-picking retrouve ses lettres de noblesse. Il existe encore des aberrations de valorisation au sein des valeurs moyennes et davantage encore sur les micro-caps", expliquait en octobre dernier Valentine Lassale, gérante à la Financière de l’Echiquier. Elle a raison, au vu des gains engrangés grâce à la sélection de paris de Denis Sarget…

▪ Une stratégie adaptée pour passer la crise
15 septembre 2008 : Lehman Brothers fait faillite, les marchés dévissent. 25 septembre 2008 : MoneyWeek sort son premier numéro et n’a, depuis, cessé de vous alerter sur la mauvaise santé du secteur bancaire. La purge, certes violente, n’a pas suffi à assainir le bilan des banques et à calmer leur avidité. Acheter Natixis au plus bas, au-dessous de un euro mi-mars 2009, pour le revendre à plus de quatre euros sept mois plus tard est certes un bon coup pour les spéculateurs téméraires, mais tout le monde n’a pas envie de rester en permanence à côté d’une connexion internet pour surveiller des coups.

Il n’empêche que le secteur bancaire français est loin d’avoir retrouvé ses niveaux d’avant la crise. Début octobre 2008, Denis Sarget conseillait de se délester de Crédit Agricole. A raison : au 30 avril, le cours était resté en perte de 25%. De la même manière, MoneyWeek a conseillé de rester à l’écart de BNP Paribas, de Natixis, de Société Générale, de Dexia ou d’ING Groep. Seul achat, pour le moins original : la Banque Tarneaud, petit établissement financier rural implanté dans le Limousin, qui n’a pas été atteint par les déboires financiers. Néanmoins, aujourd’hui, cette banque ne fait plus exception, et la ligne est dans le rouge. Même topo pour l’assurance, toujours sous la menace des craquements financiers, notamment dans l’obligataire souverain européen. Denis Sarget est resté à l’écart d’Axa et d’April Group.

Nous verrons la suite lundi…

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