La Chronique Agora

Powell ira-t-il jusqu’à la casse ?

FED - Réserve fédérale américaine

Hier la Fed a réussi à calmer les marchés en indiquant que les taux pourraient rester inchangés. Cela sera-t-il suffisant ?

L’Europe a terminé sa journée en lourde baisse avec -3,3% pour le CAC 40. Les dégâts sont plus limités sur les marchés américains.

Après une ouverture à -3% des grands indices de Wall Street,  la Fed a laissé entendre que les hausses de taux directeurs pourraient ne pas avoir lieu aussi vite que prévu. Le robinet de l’argent factice pourrait donc continuer à rester un peu ouvert. Sur ces paroles, le carnage a finalement été évité sur les marchés actions.

Mais intéressons-nous au marché obligataire. Comme vous le savez, dans cette bulle universelle, les trois plus grosses sont :

La bulle de la dette d’entreprise aux Etats-Unis commence à donner des signes visibles de faiblesse.

Nous parlons d’un marché qui a mis 50 ans à atteindre 3 000 Mds$. Il a doublé entre 2008 et 2018 pour peser désormais 6 000 Mds$.

Arrivent à maturité 700 Mds$ en 2019 et 750 Mds$ en 2020 alors que la croissance ralentit. Avec quoi vont rembourser les entreprises, sachant que beaucoup d’entre elles se débattent déjà pour rembourser les seuls intérêts ?

 

Nous nous dirigeons vers la déflation. Non pas une baisse généralisée des prix à la consommation, mais le moment où des dettes devront être détruites car les emprunteurs s’avèrent insolvables.

EdmenJUB [NDLR : La destruction des dettes aura des conséquences très importantes.Tout ceux qui sont créditeur risquent d’y perdre leur épargne et leurindépendance financière : pour prendre les mesures de protection qui s’imposent, cliquez ici.]

Pour le moment, même si Powell renonce à toute hausse des taux, les liquidités baissent sur les marchés financiers puisque la Fed diminue son bilan. Elle revend sur les marchés les bons du Trésor qu’elle avait achetées.

Moins d’argent factice disponible, donc — 375 Mds$ précisément…

Or ce qui avait provoqué le gonflement de la bulle universelle, c’était l’argent factice.

Un peu d’argent vous manque et les bulles se dégonflent, les zombies finissent par faire faillite, les gens sortent dans la rue. Nous vivons dans un monde cruel.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile