▪ Eh bien, le président des Etats-Unis a donné un discours langue-de-bois. Plein de phrases vides et de mots creux. Un espace vide pour des idées réelles ; il n’y avait rien…
Pourtant, il était si sincère… on aurait presque eu pitié de lui. Il aurait fait un très bon président d’université ou entrepreneur de pompes-funèbres. Dommage de le voir gâcher son talent dans la politique.
Nous avons également été déçu de ne pas le voir utiliser nos idées. Inutile de s’attendre à un budget américain équilibré cette année… ou aucune autre année de son mandat. Il augmentera au contraire la dette officielle nationale de 75% — trois fois plus que tous les présidents qui l’ont précédé réunis.
Voilà une belle réussite ! Une chose dont on peut être fier. Il pourrait le mettre en épitaphe :
"Ci-git Barack Obama, 44ème président des Etats-Unis. Il a mis le gouvernement US sur la paille".
Il aurait pu atteindre la grandeur. Nous en avons d’ailleurs rêvé. Après son discours sur l’état de l’Union, nous avons imaginé un discours tout différent :
"Mes chers compatriotes, je sais que nous sommes dans un milieu facile. Tout le monde reçoit quelque chose. Si vous avez les bons contacts, vous recevez beaucoup. Si vous n’avez pas les bons contacts, vous recevez moins. Eh bien, je ne joue plus le jeu. Je vais plutôt changer les choses… pour que tout le monde ait une chance équitable de s’en sortir".
"Je propose de nous débarrasser du dollar bidon et de réintroduire le véritable dollar. Il sera désormais échangeable au taux de 1 500 $ l’once. Pas de questions : vous nous donnez 1 500 $, nous vous donnons une once d’or".
"Et le budget du gouvernement américain sera équilibré. Nous dépenserons ce que nous récolterons en recettes fiscales. Pas un sou de plus".
"Evidemment, mesdames et messieurs, si vous voulez augmenter les impôts, je vous laisserai expliquer pourquoi aux électeurs"…
Oh là là. Avec ces deux réformes, il pourrait sauver les Etats-Unis de la faillite… et remettre l’économie mondiale tout entière sur pied.
Et s’il voulait faire de l’économie américaine la première au monde, il pourrait aller encore plus loin :
"Je mets également en place un taux d’imposition fixe de 10%. Peu m’importe la manière dont vous avez gagné votre argent. Peu m’importe que vous soyez un citoyen ou un extra-terrestre venu de l’autre côté de la galaxie. Si vous vivez aux Etats-Unis, envoyez-moi une carte postale. Dites-nous combien vous avez gagné l’an dernier, et envoyez-nous 10% de la somme".
Vous imaginez ? Il y aurait une renaissance… un boom… une résurrection… comme on n’en a encore jamais vu.
Bien entendu, il y aurait quand même des problèmes. De gros problèmes. Mais au moins, ils ne concerneraient pas le dollar… ou les finances publiques américaines.
Mais ce n’était qu’un rêve, n’est-ce pas… Une perte de temps. Il ne se réalisera jamais. Nous allons donc nous remettre à rêver aux femmes. C’est plus amusant.
▪ Pendant ce temps, l’or perd du terrain. Combien de terrain va-t-il perdre ? Nous n’en savons rien. Mais les gens qui essaient d’anticiper le marché de l’or ne s’en sortent quasiment jamais. Ils sortent pour éviter les creux. Puis l’or remonte en flèche. La chance déserte les spéculateurs. Ils ne peuvent se décider à se repositionner à un prix plus élevé. Ils manquent donc la dernière phase explosive du marché haussier.
Que faire ? Ne spéculez pas. Achetez de l’or comme moyen d’épargne. Ensuite, pensez-y comme à un objet de collection… ou un héritage familial. Ne vous inquiétez pas du prix. Conservez. En 2015, vous pourrez probablement en utiliser quelques onces pour acheter une nouvelle maison.
Mais rappelez-vous : il y aura également un moment où il sera sensé de vendre l’or. Lorsque vous pourrez acheter toutes les valeurs du Dow pour une seule once d’or… il sera temps de sortir de l’or et de revenir sur les actions. Actuellement, le Dow frôle les 12 000 points. Et une once d’or ne vaut que 1 335 $. Nous pensons que le Dow s’effondrera sous les 5 000… tandis que le prix de l’or s’envolera à plus de 4 000. Tenez-vous prêt !
Et quand est-ce que ça aura lieu ? Ah là, vous en demandez trop d’une lettre gratuite. Restez simplement à l’écoute…