Les climatologues – dont la plupart sont payés par les contribuables – ont cautionné un racket fiscal. Les gilets jaunes servent de révélateur.
Le groupe électrogène ronronne de loin dans l’abri de jardin. L’électricité du réseau de la compagnie nationale est très intermittente (voire inexistante) et le générateur diesel assure presque toute la production d’électricité domestique ces derniers temps. Hier soir, dans la nuit, le gardien s’est brûlé le visage en ouvrant le bouchon du radiateur.
Les pourfendeurs de carbone et les grands prêtres du changement climatique n’ont pas d’audience au Congo.
L’Occident s’est développé en brûlant du charbon puis du pétrole dans l’indifférence. La seule trace qui en subsiste aujourd’hui est le mot anglais smog, contraction de smoke –– fumée — et de fog –– brouillard –, inventé pour décrire l’atmosphère londonienne polluée du XIXème siècle.
L’écologie est un luxe qui laisse indifférents ceux qui ont du mal à boucler leurs fins de mois ou vivent au jour le jour. Suite à la rébellion des gilets jaunes, l’annonce par Emmanuel Macron de la création du Haut conseil pour le climat laisse sceptique. Il s’agit pour ce nouveau « machin » de « lutter contre le dérèglement climatique et ‘en même temps’, s’assurer de la ‘soutenabilité sociale et économique’ des mesures écologistes », selon le JDD (1).
De vraies avancées, volontaires ou non
Les avancées anciennes en matière de décarbonisation ont été involontaires et largement subventionnées il y a des décennies : il s’agit du nucléaire. C’est l’indépendance en énergie, un but politique, qui était recherchée, d’où le recours aux contribuables.
Finalement les seules avancées récentes en matière de décarbonisation n’ont pas fait l’objet de subventions et sont dues au secteur privé : il s’agit des véhicules à hydrogène.
Le train à hydrogène d’Alstom est en essai en Allemagne depuis décembre 2017. Opérant sur une ligne régionale non électrifiée, la motrice de Coradia iLint peut faire 600 km quotidiennement sans faire le plein.
« Le train à hydrogène pourrait à terme remplacer plus de 4 000 locomotives diesel utilisées sur près de 40 000 km de lignes non électrifiées, soit la moitié du réseau allemand », selon le journal spécialisé Breezcar.
Il n’y a aucun besoin de comités et d’experts à la solde de l’Etat pour développer ce qui fonctionne économiquement ou même écologiquement.
L’action des gilets jaunes a été bénéfique sur deux points :
- Elle a mis sous le nez du public le racket fiscal des produits pétroliers
- Elle donne enfin un peu d’audience aux climatosceptiques qui dénoncent depuis des lustres la faiblesse des thèses scientifiques et la corruption du green business qui s’appuie sur des circuits opaques de taxation-subvention.
Depuis les vélos électriques subventionnés par la Mairie de Paris criblée de dettes aux portiques écotaxes de Ségolène Royal, en passant par les éoliennes inertes de nos campagnes et de nos rivages, la gabegie agace de plus en plus les contribuables.
L’écologie est un luxe, la pollution est une réalité et un dommage à combattre par chacun de nous mais les deux choses sont différentes.
Quant aux prévisionnistes, qu’ils soient climatiques ou financiers, ils se trompent éternellement.
L’art difficile du prévisionnisme
Le 27 septembre dernier, le baril s’échangeait à 80 $ ; Bloomberg titrait « Total voit le pétrole à 100 $ et dit que ce n’est pas nécessairement une bonne chose ».
En ce 27 novembre, deux mois plus tard, le baril s’échange à 51 $.
Si 100 $ n’étaient pas nécessairement une opportunité, 50 $ sont-ils une bonne chose ?
Ce matin, le Wall Street Journal se demande si la chute des prix n’est pas en train de provoquer une récession au Texas.
Nous ne parlons là que d’une matière première, une seule : le pétrole. Une simple prévision ridiculise le jus de crâne des meilleurs spécialistes. Dans ces conditions, vous voudriez croire les prévisionnistes climatiques ?