La Chronique Agora

Pélicans et adaptabilité

▪ Au-dessus des vagues, un vol de pélicans trace de délicates sinusoïdes. La température extérieure est parfaite, les 30°C étant agréablement rafraîchis par une petite brise océane. Les cris des mainates font concurrence à la stridulation des insectes et au grondement du ressac. Sur une petite table à portée de main, un verre de jus de maracuja (fruit de la passion, en bon français), perlé de condensation, attend d’être dégusté.

Bienvenue… à notre dernière conférence de rédaction.


L’une des cinq plages de Rancho Santana, Nicaragua

Non, cher lecteur, elles ne sont pas toutes aussi paradisiaques. Nos réunions "normales" se tiennent dans le cadre tout à fait prosaïque de nos bureaux parisiens, avec éclairage au néon et petit café serré.

Mais cette fois-ci, l’occasion était à la hauteur du cadre : dimanche et lundi dernier, l’internationale des rédacteurs Agora associés à la lettre de Jim Rickards, Intelligence Stratégique, était réunie à Rancho Santana, au Nicaragua — autour de Jim lui-même.

France, Etats-Unis, Angleterre, Australie, Brésil, Argentine, Chine : les nationalités autour de la table représentaient certaines des économies les plus intéressantes actuellement. Idées, prédictions et recommandations ont fusé…

… Emanant en grande partie de Jim Rickards lui-même.

Fed, BCE, débats entourant les Droits de Tirage Spéciaux (DTS) au FMI, yuan, inflation, déflation… Tous ces sujets ont été abordés, avec à chaque fois l’éclairage précis de Jim, son analyse et ses prévisions pour les mois qui viennent.

Le mot-clé des débats ? L’agilité.

▪ Pas celle qui consiste à accumuler les exploits gymnastiques… mais l’agilité dans les idées et les stratégies : savoir s’adapter rapidement et intelligemment aux changements qui affectent le monde actuellement. Ne pas s’arc-bouter sur une théorie en particulier, envers et contre tout, car comme l’expliquait Bill Bonner jeudi :

"Dans le monde de l’investissement, par exemple, il y a des choses que la grande majorité des gens croient et attendent de voir se produire — mais qui, précisément parce que les gens les prévoient, n’arrivent presque jamais. C’est la nature perverse des marchés. Les valeurs sont à leur sommet lorsque les investisseurs sont le plus optimistes — juste avant le krach. Elles sont au plus bas lorsque les gens ont abandonné tout espoir — juste avant le rebond".

"Les marchés ne font pas ce qu’on attend d’eux. La réalité ne correspond pas à ce que nous pensons ou ce que nous voulons. Lorsque la majorité s’attend à une issue particulière — un marché baissier, par exemple –, elle n’aura pas lieu. Parce que les investisseurs vendront leurs actions (ils l’ont probablement déjà fait), compromettant ainsi les conditions qui rendent possible un marché baissier. Ou, si les prêteurs s’attendent à une augmentation des défauts de paiement, ils vont rechigner à prêter et vendront de la dette, évitant ainsi une crise de la dette".

Jim s’est fait le champion de l’adaptabilité, son statut de conseiller de la CIA et son incroyable réseau de contacts lui permettant d’anticiper les réactions des autorités financières et économiques… et de changer sa stratégie en conséquence.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour 2016 ? Nous y reviendrons plus en en détails dans les jours et les semaines qui viennent — notamment concernant l’avenir de l’euro et les changements qui s’annoncent sur le marché des devises.

En attendant, vous pouvez découvrir les idées fondamentales de Jim Rickards en cliquant ici.

Restez attentif : recommandations d’achat et stratégies de protection sont à venir !

Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

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