La Chronique Agora

Pauvre vieux Goldman…

▪ Pauvre Goldman… Ils essayaient juste de faire "l’oeuvre de Dieu"… et tout le monde les traite comme le diable.

Le Washington Post a fait sa une sur la société, la décrivant comme si elle était Satan en personne :

"Des vivats chez Goldman alors que le marché immobilier chutait".

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Alors que la majorité des investisseurs perdent leur temps (et leur argent !) sur les marchés actions… sur le marché des changes se joue un tout autre jeu, avec des règles bien différentes !

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Les cadres de Goldman Sachs étaient de bonne humeur pour une bonne raison : ils avaient parié contre le marché des prêts immobiliers.

Bien entendu, c’était la seule chose raisonnable à faire. N’importe qui pouvait voir que le marché de l’immobilier traversait une bulle. Et tout le monde savait que la bulle immobilière éclaterait tôt ou tard. Personne ne le savait mieux que Goldman, parce que la firme avait contribué à créer la bulle… vendant ces titres adossés aux prêts hypothécaires délicieux… mais mauvais pour la santé… partout dans le monde.

Goldman a fait ce qu’il fallait : parier contre le marché des prêts hypothécaires.

Naturellement, les dirigeants de Goldman étaient ravis de voir leurs paris commencer à rapporter.

Mais si l’on en croit la presse, les cadres de Goldman avaient tout d’une cabale diabolique… ricanant devant la chute du marché hypothécaire comme s’ils célébraient le sac de Rome.

"On dirait qu’on va gagner beaucoup d’argent", disait un dirigeant dans un e-mail.

Les investisseurs sérieux ne devraient pas prêter attention à l’histoire de Goldman. La société de Wall Street a fait ce qu’il fallait — elle a aidé à séparer les crétins de leur argent. Aujourd’hui, les crétins gémissent et la SEC essaie de sauver sa réputation en poursuivant Goldman pour avoir fait de bons paris.

▪ Comme toujours, les experts sont eux aussi sur le coup — donnant des coups de pied à Goldman qui gît à terre. Et comme toujours, ils tirent de mauvaises conclusions.

Roger Lowenstein, dans le New York Times :

"Alors que les allégations de la SEC sur les fraudes de Goldman sont certainement importantes, ce dossier soulève également un sujet bien plus large, qui va au coeur de la manière dont Wall Street s’est éloigné de sa mission d’origine".

"Le but de Wall Street, rappelez-vous, est de récolter de l’argent pour l’industrie : pour financer des hauts fourneaux, des entreprises technologiques et — oui — des prêts hypothécaires. Mais les CDO impliqués dans les transactions de Goldman, comme des milliards de dollars de transactions similaires financées par la plupart des firmes de Wall Street, n’ont rien récolté pour personne. Dans les faits, elles n’étaient qu’un pari — comme dans les casinos — permettant aux spéculateurs d’augmenter les paris hypothécaires de la société sans financer une seule maison".

"L’investissement hypothécaire sur lequel se concentre le dossier de la SEC contre Goldman, Abacus 2007-AC1, ne contenait pas de véritables obligations hypothécaires. Il était plutôt constitué de CDO qui ‘référençaient’ de telles obligations. Les investisseurs n »investissaient’ donc pas vraiment — ils jouaient sur le succès ou l’échec des obligations possédant vraiment des prêts hypothécaires. Certaines parties avaient parié que les obligations hypothécaires rapporteraient ; d’autres (notamment le gestionnaire de hedge fund John Paulson) avaient parié qu’elles feraient faillite. Mais aucune véritable obligation — et aucun véritable prêt hypothécaire — n’ont été créés ou acquis par les parties impliquées".

L’idée de Lowenstein, c’est que Wall Street s’est perdu. L’industrie financière ne fournit plus de service utile. Elle s’est transformée en casino.

Jusque là, tout va bien.

Mais quelle solution propose-t-il ? Plus de réglementation !

Evidemment, les régulateurs étaient sur le dossier depuis le début. Mais selon des articles parus la semaine dernière, alors que les plus grandes arnaques de tous les temps étaient en train de se dérouler, les équipes de la SEC étaient occupées à regarder du porno sur leurs ordinateurs de bureau ! Ils ont manqué Madoff. Ils ont manqué Sanford. Ils ont manqué la plus grande bulle de l’histoire financière.

Plus de réglementations ? Oubliez ça !

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