La Chronique Agora

Ce qui se passe lorsque l’on tue le capitalisme

Bien qu’il soit vivement critiqué, le capitalisme nous permet de vivre une existence prospère et saine.

J’ai toujours été un fervent défenseur du marché libre et de ce que j’appelle le « capitalisme bienveillant ».

Pour moi, il est logique de donner aux gens la possibilité et la liberté de vivre, de travailler et de créer par eux-mêmes. Le marché libre encourage à créer des choses que les autres veulent. Et si je veux pourvoir aux besoins de ma famille, il me faut faire quelque chose qui crée de la valeur pour la société et que les gens sont prêts à payer.

La compétition qui découle du capitalisme a donné lieu à des inventions comme la voiture moderne, les processeurs informatiques de pointe et les appareils mobiles que personne n’aurait pu imaginer il y a seulement quelques années de cela !

Sans marché libre et sans les incitations du capitalisme, Henry Ford n’aurait probablement jamais inventé le modèle T, Steve Jobs n’aurait peut-être pas fait tout son possible pour rendre les produits Apple aussi faciles à utiliser et vous ne pourriez pas commander en ligne le cadeau d’anniversaire que vous avez oublié d’acheter et qui vous sera livré le jour même.

Vive le capitalisme et l’existence prospère et saine que nous vivons grâce à lui !

(Je vais vous présenter quelques opportunités dans un instant.)

L’argument des anti-capitalistes

Bien sûr, le capitalisme n’est pas toujours sain. Il existe certains domaines où la quête de profits doit être réglementée.

Ce n’est pas sain lorsqu’une entreprise médicale achète des brevets de médicaments permettant de sauver des vies uniquement pour augmenter les prix et garder en otage les patients malades.

Nous ne pouvons pas laisser les industriels balancer leurs déchets toxiques dans la nature car cela coûte moins cher que de s’en débarrasser en bonne et due forme.

Et je suis clairement pour que l’État verse une aide financière raisonnable aux ménages qui ne parviennent pas à trouver du travail ou aux enfants dont les parents refusent de travailler pour pourvoir aux besoins de leur famille.

Appréhender les affaires, les affaires publiques et l’économie uniquement en fonction de ce que le marché est prêt à accepter n’est pas la solution. Cela étant, abandonner la philosophie du marché libre en raison des défauts inhérents du capitalisme n’est pas une solution non plus.

J’aime particulièrement cette citation (adaptée) tirée d’un discours de Winston Churchill sur la démocratie :

« La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés ».

J’ai réfléchi ce week-end aux concepts de capitalisme et de marché libre en lisant des articles sur quelques thèmes particulièrement porteurs.

À l’entame du quatrième trimestre, il est plusieurs sujets et initiatives qui captent l’attention du.

Tous ces débats sont étroitement liés aux concepts de capitalisme et de marché libre. Et j’admets volontiers que pour tous ces sujets, il n’y a pas de réponse clairement définie.

Il faut faire preuve de bon sens pour réguler le capitalisme. Il est également nécessaire de savoir quand il convient de promouvoir le capitalisme pour encourager le travail et la créativité qui permettront de régler certains des problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Prenons l’exemple du secteur du gaz et du pétrole.

« La solution contre la hausse des prix est… »

Voici un autre adage économique bien connu :

« La solution contre la hausse des prix est la hausse des prix »

Lorsque les marchés fonctionnent sans entrave, les prix élevés s’apparentent à un chant de sirènes pour les entreprises en quête de profits.

Si les prix des véhicules s’envolent, les entreprises ont tout intérêt à produire plus de voitures et à les vendre au prix de marché le plus rentable !

Mais mécaniquement, lorsque de nouvelles voitures arrivent sur le marché, l’augmentation de l’offre fera baisser les prix. Par conséquent, augmenter les prix devient la solution à la hausse des prix au nom du capitalisme.

C’est exactement comme ça que fonctionne le marché du pétrole et du gaz.

La hausse des prix du pétrole pousse les majors pétrolières à augmenter leur production, ce qui engendre une augmentation des stocks et des prix qui reflètent un juste équilibre entre l’offre et la demande.

Dans la mesure où les combustibles fossiles sont des ressources épuisables, les prix élevés incitent les gens et les entreprises à chercher d’autres sources d’énergie. Chapeau bas aux visionnaires comme Elon Musk !

Mais de nos jours, le secteur du pétrole et du gaz est davantage régi par la politique de Washington et que par les forces économiques de l’offre et de la demande.

Pour le meilleur ou le pire (et chacun a le droit d’avoir son opinion sur le sujet), le climat politique qui règne à Washington a dissuadé les entreprises de chercher de nouveaux gisements de pétrole, de développer les gisements existants ou de produire davantage de pétrole pour satisfaire la demande.

Cela a engendré une hausse des prix du pétrole et du gaz naturel et tout porte à croire qu’une augmentation de la production n’est pas à l’ordre du jour.

Accessoirement, l’annulation de plusieurs projets d’oléoducs et gazoducs concourent à accentuer les difficultés : certains sites capables de produire plus de pétrole et de gaz sont à l’arrêt à cause de la hausse des coûts de transport et des pénuries d’approvisionnement.

Par conséquent, quand bien même les cours du pétrole et du gaz ont augmenté fortement depuis le début de l’année, il est peu probable que le capitalisme fournisse le remède auquel nous sommes habitués.

La solution du capitalisme : Les marchés de capitaux !

La pression politique et les enjeux environnementaux empêchent les producteurs d’énergie de répondre à la demande croissante. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne gagnent pas d’argent.

En fait, les producteurs de pétrole et de gaz qui disposent de réserves et peuvent encore produire jouissent d’un avantage considérable. Nous pouvons profiter de cet avantage en achetant des actions de ces entreprises qui bénéficieront du manque de concurrence.

Depuis le début de l’année, les valeurs du secteur de l’énergie ont signé certaines des meilleures performances boursières ! Mais comme le secteur de l’énergie représente désormais une part infime de l’économie mondiale, le groupe ne bénéficie pas d’une couverture médiatique aussi large que les valeurs technologiques ou que les autres secteurs ayant le vent en poupe.

Je pense que cette tendance se poursuivra au quatrième trimestre. Cela signifie que vous avez tout intérêt à conserver des valeurs de l’énergie sur votre liste des valeurs à suivre (et en portefeuille).

Voici une liste rapide des 10 participations principales du Energy Select SPDR Fund. C’est un excellent moyen d’investir dans les meilleures valeurs du secteur de l’énergie. (Vous pouvez télécharger la liste complète des valeurs composant l’indice ici).

Je surveillerai attentivement ce secteur et je suis sûr que je vous recommanderai certaines valeurs de l’énergie dans les semaines et les mois à venir. Pensez à surveiller votre boîte mail !

En attendant, n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du capitalisme et de l’équilibre entre marché libre et réglementation. Vous pouvez commenter ci-dessous ou me laisser un commentaire sur Twitter.

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