La Chronique Agora

La Parasitocratie aura-t-elle notre peau ?

parasitocratie

Cette semaine nous avons parlé essentiellement crédit, dette et monnaie. La Parasitocratie sait très bien qu’une nouvelle crise de la dette couve. Elle pense avoir la solution… malheureusement !

La France et les Etats-Unis sont deux pays endettés et entravés par la bureaucratie, commençait Bill Bonner dès lundi.

Mon collègue américain Charles Hugh Smith constatait de son côté que l’échelle sociale avait de moins en moins de barreaux et que les technocrates perchés en haut de l’échelle vivaient dans un monde à part.

Visiblement, notre promotion du libéralisme se heurte à une incompréhension car cet article attirait ce commentaire :

« Nous pouvons nous attendre au pire avec le libéralisme à tout va et la mondialisation débridée que nos grands dirigeants et profiteurs du système sont en train de mettre en place sur notre planète. »

Le système dans lequel nous vivons n’a rien à voir avec le libéralisme. Il s’agit d’un système frauduleux qui s’appuie sur un crime et profite à quelques uns.

Le crime est assez simple à comprendre.

Les Etats nous ont imposés des monnaies dites fiduciaires qui ne sont rien d’autre que du crédit.

Nous nous y sommes habitués et nous avons confiance dans ces monnaies.

Ensuite, les élites dirigeantes ont prétendu savoir contrôler la masse de crédit. Nous les avons crues et beaucoup les croient encore.

Mais cette masse de crédit grandit désormais de façon incontrôlable. Nous refusons de regarder la réalité en face.

Elle dépasse nos capacités humaines de remboursement. C’est tout l’enjeu de la « croissance molle ».

Les fruits de notre travail devraient nous être intégralement confisqués si nous devions rembourser cette dette. Pour en supporter les intérêts, il faudrait que les taux soient presqu’à zéro. La notion même d’épargne n’a alors plus aucun sens.

Quelqu’un qui n’est plus propriétaire des fruits de son travail et qui ne peut conserver ce qu’il a légitimement acquis est un esclave.

Le système monétaire que nous subissons nous conduit à l’esclavage – qui est contraire aux Droits de l’Homme. C’est en cela que les promoteurs de ce système commettent un crime contre l’humanité.

Comme vous le voyez, nous sommes à des années lumières du libéralisme ou du capitalisme.

La Parasitocratie – qui ne paie pas ou très peu d’impôts, qui crée elle-même ou a accès au crédit illimité et gratuit – a tout intérêt à faire durer ce système. Elle va s’y employer.

Confrontée à une nouvelle crise de la dette, la Parasitocratie se prépare à mette en place un « jubilé » avec une tentative d’apurement des comptes et un impôt mondial.

Notre épargne et notre argent risquent d’être englouti dans ce jubilé qui n’en sera pas un car il ne nous libérera pas de la dette, il augmentera la pression fiscale.

Mon collègue Jim Rickards, familier des instances internationales, publiera en septembre un livre sur ce sujet. Ici, en primeur, ce qu’il écrit sur ce futur impôt mondial.

Rappelez-vous que la démocratie est un système sain lorsqu’il s’agit d’un gouvernement de proximité.

Vous avez foi en la démocratie, et après tout pourquoi pas ? Bien contrôlée, c’est un bon système.

Raisonnons alors par analogie. Vous êtes peut-être copropriétaire. Votre logement vous appartient mais vous partagez des parties communes avec d’autres copropriétaires. L’assemblée des copropriétaires a élu un conseil syndical et a confié la gestion de ces parties communes à un syndic auquel vous payez vos charges.

Vous faites confiance au conseil syndical et au syndic… enfin jusqu’à un certain point. Si vous avez des doutes sur le coût de certains travaux, sur ses appels d’offres, sur la comptabilité, sur ses honoraires… vous vérifiez. Vous ne le laissez pas rentrer dans les parties privatives et vous ne lui donnez pas les clés de votre appartement. Vous ne pensez pas que ce syndic veut nécessairement votre bien. Les syndics sont souvent très empressés pour vous proposer des travaux pas toujours utiles ou valorisants pour la copropriété. Vous pouvez très bien vous retrouver confronté à un conseil syndical incompétent et un syndic véreux.

C’est exactement la même chose pour un gouvernement. Un gouvernement, comme un syndic, ça se surveille ! Ca se surveille même plus qu’un syndic car ce dernier ne remanie pas sans cesse le règlement de copropriété, ne vous impose pas ses propres vigiles, son tribunal d’arbitrage et une monnaie valable uniquement dans votre copropriété.

Lorsque vous ne contrôlez plus rien, vous n’êtes plus en démocratie.

Où irez-vous trouver votre député mondial du gouvernement mondial pour lui dire que vous ne voulez pas payer cet impôt mondial injuste qui finance une bêtise mondiale ?

http://simonewapler.fr/mes-convictions/parasitocratie-quest-cest/

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