▪ Pour répondre à la question "où faire des gains dans le marché actuel", je me tourne souvent vers les extrêmes. Je cherche des secteurs dans lesquels l’élastique est tendu. Il y a généralement des domaines dans lesquels on peut gagner de l’argent en jouant sur le retour de cet élastique, quand il finit par claquer. Cela ne fonctionne pas toujours. Parfois, l’élastique se déchire. Mais c’est une manière relativement fiable de gagner de l’argent dans les marchés.
Aujourd’hui, j’ai deux extrêmes à vous conseiller. Chacun semble mener vers une idée potentiellement rentable.
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Comment faire des gains sur le Forex ?
Simple : il suffit d’avoir un peu de temps… de discipline… et surtout les conseils d’un spécialiste du domaine ! Si vous avez les deux premiers ingrédients, nous avons le troisième : profitez-en sans plus attendre…
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▪ Premier extrême : la volatilité
Le VIX, souvent appelé "indice de la peur", a chuté de 54% en mai. Cela signifie que les investisseurs n’ont pas très peur. Le VIX est un indicateur contrarien — quand il est bas, c’est signe de contentement de la part des investisseurs et cela laisse présager une mauvaise chute des cours. Quand il est haut, c’est que les investisseurs ont peur, et le marché va peut-être remonter.
Une fois encore, je m’intéresse aux extrêmes. Et il semble que la volatilité soit très basse. Elle n’a pas été aussi basse depuis le mois d’avril. Quand le "flash krach" a frappé, le VIX a grimpé. Il a presque triplé en mai.
Une des façons de jouer sur le rebond du VIX, c’est par le biais du titre iPath S&P 500 VIX Short-Term Futures ETN (code VXX). Et il est au plus bas.
Si vous craignez que le marché dégringole, le VXX est une bonne façon de gagner un peu d’assurance.
▪ Le deuxième extrême : le prix des céréales
Beaucoup de gens pensent désormais que les céréales vont augmenter. Nous sommes sur le sujet depuis au moins un an. Les cours ont déjà beaucoup évolué. Intellectuellement, je suis contre le consensus. Je m’y exerce constamment. On ne peut pas gagner de l’argent en suivant la foule.
Je commence donc à penser que la meilleure opportunité n’est pas dans les céréales, mais dans les noms qui ont le plus souffert pendant que les céréales augmentaient.
Je parle des producteurs de viande.
A court terme, disons pour le restant de cette année, je pense que les céréales vont encore bien s’en sortir. Des rumeurs circulent déjà, disant que l’USDA va devoir revoir à la baisse (encore !) ses estimations pour la récolte de maïs. Le prochain rapport doit être publié le 9 novembre. Nous pourrions voir le maïs atteindre des sommets comme le 8 octobre, la dernière fois que l’USDA a publié un rapport.
J’ai beau penser que l’environnement actuel encourage des prix des céréales plus élevés que la normale, je doute que cette augmentation du prix du maïs et du blé soit durable. Le prix de ces deux céréales a grimpé de près de 50% depuis cet été.
Des prix comme ceux-là vont inspirer pas mal de plantations pour l’année prochaine. Que la récolte soit gaspillée ou non n’est pas la question. La nouvelle à elle seule va faire baisser le prix des céréales d’ici le printemps. C’est du moins ce que je suppose.
La meilleure façon de tirer parti de tout ça, c’est de parier sur les producteurs de viande, parce que les céréales telles que le maïs avec lequel ils nourrissent leur bétail est l’une de leur plus grosses dépenses.
Depuis l’augmentation record du mois d’avril, les cours de certains des plus gros producteurs de viande ont beaucoup baissé. Tyson, l’un des plus importants, a baissé de 20%, par exemple. Et Pilgrim’s Pride a chuté de 50%.
"Alors que nous sommes tous inquiets à cause de l’augmentation du prix des céréales et de cette économie incertaine", explique le PDG Don Jackson, "il y a plusieurs signes encourageants pour l’année prochaine. Etant donné la réduction de l’offre de boeuf et l’augmentation des prix prévue pour le boeuf et le porc, le poulet pourrait bien se positionner puisque les consommateurs vont chercher le meilleur rapport qualité/prix. Résultat, de nombreux consommateurs prévoient d’acheter et de consommer plus de poulet l’année prochaine. Nous voyons déjà une augmentation de la demande de la part du secteur alimentaire pour l’année prochaine".
Le temps nous le dira, mais j’aime bien cette possibilité, et elle comporte beaucoup d’avantages. L’action était à 13 $ en avril. Elle est à 6,70 $ à l’heure où j’écris ces lignes.