La Chronique Agora

« Ordre spontané » plutôt que technocratie, bureaucratie, parasitocratie…

monnaie euro

Ces dernières semaines, j’ai appris une chose :

Emettez une idée critique sur le retour à la monnaie nationale ou quitter l’euro et vous vous faites traiter de suppôt de la Parasitocratie, ou de l’eurocratie, ou de la Finance sans Visage.

Le masochisme ayant des limites, je ne vais pas m’attaquer à ce sujet avant un paisible week-end pluvieux et frais malgré le réchauffement « changement climatique ».

Vous pouvez lire ici un excellent article de Guillaume Nicoulaud, animateur du blog « ordre spontané » qui s’intitule « Protectionnisme, dévaluation et réindustrialisation« . Il démonte de façon simple les 7 contre-vérités, fumisteries et inepties dont les « souverainistes » vous abreuvent. Dans l’ordre :

  1. Avant l’euro, la France était libre de faire ce qu’elle voulait du franc
  2. L’euro est surévalué
  3. Une dévaluation ne créera pas ou peu d’inflation
  4. L’euro n’est pas adapté à notre compétitivité
  5. Si l’État pouvait emprunter à la Banque de France, il n’y aurait pas de dette publique
  6. La balance commerciale est déficitaire : c’est grave
  7. Il faut réindustrialiser la France

La vérité – nue, à poil et indécente – est que lesdits souverainistes rêvent d’un bon vieux truc qui s’appelle « planche à billets » avec laquelle ils espèrent bien pouvoir abreuver leurs électeurs et « financer » leur gestion calamiteuse.

Si vous projetez de voter avec enthousiasme Le Pen ou Mélenchon aux élections prochaines, inutile cependant de suivre mes conseils de lecture. « Ordre spontané  » ne sera pas votre truc, bien évidemment.

D’ailleurs si vous êtes étatiste de gauche non plus.
Ni même étatiste de droite.
Passez votre chemin.

« Ordre spontané « , c’est un truc plutôt libéral. Réservé aux gens qui pensent que si on leur fiche la paix – dans la mesure où ils respectent la liberté et la propriété des autres – on est dans le meilleur des mondes possibles.

Pour les amateurs de tomates pourries, en voilà.


Source Wikicommons

A l’écart des volées de bois vert et de tomates pourries (reçues par email, heureusement), de l’autre côté de l’Atlantique, Bill Bonner s’est penché comme à son habitude sur le marigot de Washington, dans lequel la Parasitocratie américaine prolifère grassement. Et il nous délivre un intéressant point de parcours :

Nous explorons une région sauvage, inconnue de la plupart des humains : un monde de l’argent qui est très différent de ce qu’il est censé être. Dans la presse, dernièrement, on évoque de « fausses informations « . Eh bien, devinez quoi ? Le système monétaire est falsifié, lui aussi.

Si vous investissez… ou si vous vous apprêtez à prendre votre retraite… ou que vous vous intéressez simplement à la façon dont fonctionne le monde, écoutez bien. Car il ne fonctionne pas de la manière dont le racontent les livres d’éducation civique… les ouvrages de vulgarisation consacrés à l’économie… ou la presse grand public. Il s’agit de quelque chose de bien plus complexe, corrompu et dangereux.

La suite est ici.

Nous nous retrouverons lundi, pour une semaine calme puisque plus de manœuvres de la Fed ou de la BCE en attente et pas d’élection au cours desquels les gens pourraient mal voter en Europe en vue.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile