▪ Depuis le début de la crise financière mondiale, on a assisté à une série de mauvaises décisions économiques de la part des responsables politiques, dans une tentative désespérée de renflouer les caisses pour couvrir leurs dépenses excessives. Plutôt que de simplifier les réglementations pour faciliter le commerce et la circulation de l’argent ou de réduire les programmes d’aides sociales, ils préfèrent maintenir le statu quo et augmenter les impôts.
En Grèce, de sévères mesures d’austérité pour réduire les coûts ont été annulées après qu’aient éclaté dans les rues des émeutes d’ouvriers organisés. Le président français François Hollande essaie d’augmenter le taux d’imposition des plus hauts revenus, dans une tentative de « saigner les gros bonnets et frapper les très riches, en leur faisant porter le plus gros des ‘sacrifices’ nécessaires pour assainir les finances publiques », selon le journal britannique The Guardian.
En Hongrie et en Italie, nous avons vu les conséquences involontaires des « politiques de jalousie » vis-à-vis des plus riches, après avoir mis en oeuvre une taxe sur les transactions financières.
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Votre patrimoine n’est pas à la hauteur de vos espérances…
Votre revenu suffit tout juste à couvrir vos dépenses — et ces dépenses grimpent…
On est en pleine crise ; les économistes prédisent que les choses vont empirer…
QUE POUVEZ-VOUS FAIRE ?
La réponse est étonnamment simple… et étonnamment efficace : tout est là…
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Ce type de « politiques de la jalousie » — qui seraient désapprouvées par Moïse sur le Mont Sinaï — n’a pas uniquement lieu en Europe. Dernièrement, Gene Epstein de Barron’s a comparé la situation de la dette américaine à celle de la Grèce. Selon lui, la dette US pourrait « facilement atteindre 153% de la production économique d’ici 2035 » et le taux de chômage pourrait grimper à 20%. Mais la solution ne consiste pas à « demander aux riches de payer un peu plus ». Il écrit :
« Barron’s fait le calcul qu’augmenter immédiatement le taux marginal d’imposition à 50% pour le 1% des plus hauts revenus du pays rapporterait 500 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années. Cela suffirait à peine à réduire le poids de la dette du pays, qui serait alors de 20 000 milliards de dollars, et cela ne servirait guère à prévenir une crise financière ».
▪ Qu’en déduire pour vos investissements ?
Selon moi, des politiques gouvernementales insuffisamment pensées nuisent à la formation du capital et détruisent la confiance des citoyens dans la monnaie-papier. Si les responsables politiques peuvent avoir de bonnes intentions, certains de leurs actes montrent un manque criant de respect de la propriété privée et de l’individu.
Ceci prouve, encore une fois, l’importance d’une classe d’actifs comme l’or.
Il serait temps pour les investisseurs de refaire connaissance avec l’or. Ainsi, notre graphique montre que le métal jaune semble survendu. Sur une année, l’or a chuté de plus de deux écart-types, ce qui est rarement arrivé au cours des 10 dernières années. Comme je l’ai déjà dit, à la suite de ces plus bas extrêmes, l’or a toujours fortement rebondi.
Un événement comme celui survenu à Chypre devrait vous inciter à une pondération de votre portefeuille entre 5% et 10% en or et en actions aurifères.