La Chronique Agora

Ne manquez pas la phase de folie de l'or

▪ "L’or continue de grimper… nourri par les inquiétudes d’inflation", titre le International Herald Tribune.

Quoi de plus normal ? Les Etats-Unis ont ajouté 1 000 milliards de dollars à leur base monétaire sur les 12 derniers mois environ. Le gouvernement fédéral enregistre un déficit de 1 700 milliards cette année. Et voilà Barack Obama avec une idée pour stimuler l’emploi — dépenser plus d’argent ! Cette fois-ci, le plan d’Obama consiste à accorder un crédit d’impôt aux entreprises embauchant de nouveaux employés.

Les investisseurs aurifères semblent penser que ce nouveau programme sera la goutte qu’ils attendaient. Le gouvernement a versé des litres et des litres de nouvelles initiatives coûteuses dans le vase — mais jusqu’à présent, rien n’a débordé.

Alors, l’or à 1 000 $ est-il une bonne affaire… un piège… ou les deux à la fois ?

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▪ Nous commençons par nous poser une question : où est l’inflation ? Nous n’en voyons pas. Nous voyons de la déflation.

Selon Barclays Capital, l’or pourrait atteindre les 1 500 $. Nous ne savons pas d’où ils tirent ce chiffre. Il pourrait atteindre les 15 000 $, pour autant que nous en sachions. Il pourrait baisser, également.

Nous pensons qu’il va baisser juste assez pour donner la frousse de leur vie aux spéculateurs. Ensuite, il grimpera en flèche.

Mais ce n’est qu’une supposition.

Tôt ou tard, l’or grimpera en flèche, atteint de folie. Nous restons avec le métal jaune. Nous ne voulons pas manquer le voyage.

Mais quand aura-t-il lieu ?

Ah, là… nous allons prendre un risque et dire "un jour". Nous sommes sûr d’avoir raison sur ce point. Simplement, ne nous demandez pas plus de précisions ; nous n’en avons pas. Ce qui nous dérange, c’est qu’entre maintenant et "un jour", il pourrait se passer beaucoup de temps, et beaucoup de problèmes. L’un des problèmes pouvant apparaître relativement rapidement est un nouveau krach des marchés boursiers.

Si les marchés boursiers de la planète font un nouveau plongeon… comme celui qu’ils ont fait l’an dernier… l’or chutera probablement avec eux. Pas autant, mais il chutera quand même. Si nous spéculions… nous vendrions probablement l’or et les actions à découvert. Nous parierions également contre les obligations — même si nous pensons qu’elles grimperont à court terme.

A la Chronique Agora, nous ne spéculons pas, mais nous avons abondance d’idées sur la manière dont le monde fonctionne. Nous réfléchissons tous les jours.

Il nous semble relativement certain que cette reprise est une fraude. Une escroquerie. Une arnaque.

▪ Et voilà qu’approche le moment de vérité — les publications de résultats. Les investisseurs boursiers ont fait grimper les actions en affirmant que les ventes et les profits allaient grimper. Est-ce que ce sera le cas ? Nous ne le pensons pas.

Nous pensons que les ventes seront décevantes… et que les bénéfices seront pires encore. Si c’est le cas, nous verrons les analystes commencer à changer leurs prévisions… et annoncer que les résultats "ne sont pas aussi mauvais que prévu".

Si nous avons quelques annonces vraiment mauvaises — avec des résultats bien pires qu’attendus — le rebond pourrait s’arrêter net. En revanche, si nous avons la surprise de résultats exceptionnellement bons… le marché pourrait repartir dans l’autre direction.

De bons résultats nous contraindraient également à remettre notre position en cause, à la Chronique Agora. Peut-être que l’économie ne s’enlise pas dans une dépression chronique, en fin de compte. Se pourrait-il que nous nous trompions ?

Ha ha… vous plaisantez, cher lecteur ? Bien entendu que nous pouvons nous tromper. Lorsque nous étions plus jeune, nous avions des incertitudes sur pas mal de choses. Et maintenant que nous sommes plus âgé… nous ne sommes même plus sûr de nos doutes.

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