Ouf, c’est fini ! Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais cette campagne m’a exaspérée. Rarement on a vu et entendu autant d’âneries et de démagogie, flattées par des medias complaisants.
Evidemment, dans un strict exercice d’impartialité républicaine, démocratique, égalitariste, paritariste ou que sais-je encore, les temps de parole et les citations de noms étaient soigneusement décomptées par un CSA sourcilleux de ce qui filtre dans les grands medias subventionnés.
Le Monde nous explique très bien la cuisine de ce comptage :
« A partir du 10 avril et jusqu’au 5 mai, avant-veille du second tour, les chaînes doivent respecter une stricte égalité du temps de parole et du temps d’antenne des candidats et de leurs soutiens, quel que soit leur poids politique, avec conditions de programmations comparables.«
Ceci me valut d’entendre un présentateur d’un journal radio matinal s’exclamer à plusieurs reprises en interrompant son auditeur : « Jean Lassalle, Jean Lassalle, Jean Lassalle » et bredouiller en guise d’explications « nous sommes en retard sur celui-là ».
Dieu merci c’est fini, nous allons être épargnés. Le Monde toujours :
« La veille et le jour du scrutin, le débat électoral est suspendu à la télévision et à la radio, tout comme toute action de campagne électorale, selon l’article L49 du code électoral. C’est-à-dire qu’aucun sondage, résultat ou propos électoral ne peut être diffusé à l’antenne. On appelle cela la ‘période de réserve’.«
Un week-end paisible s’annonce…
Parmi les flots d’inepties se dégage une croyance magique dans la monnaie. Les Français sont malheureux à cause de l’euro. Le chômage ? L’euro ! La baisse du pouvoir d’achat ? L’euro ! « Souverain », tout irait mieux.
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Souverain, quel beau mot Ancien-Régime… Tiens, d’ailleurs, ce fut à un moment le nom de la monnaie britannique.
Hélas, la monnaie n’a rien de magique et ceux qui croient qu’il suffit d’en distribuer pour que tout aille mieux ne devraient pas voter sont d’indécrottables naïfs.
Heureusement, Mélenchon nous titille les neurones :
Ce professionnel de la politique, cumulant 52 ans de mandat, a des idées sur le travail et le capital. Il sait de quoi il parle. Cette première citation est complexe, elle comprend deux phrases. Pour que ce soit plus facile à comprendre pour l’électeur, Mélenchon nous l’abrège encore.
Evidemment, tous les pays pauvres sont peuplés de fainéants qui n’ont que ce qu’ils méritent ! S’ils travaillaient, ces coquins, ils seraient riches…
Capital, travail, argent, monnaie, dette : la réalité est très complexe. Lorsque la monnaie est de la dette et peut se multiplier à l’infini, comment s’y retrouver ?
Selon Bill Bonner, la vraie création de richesse tient à la multiplication des échanges gagnant-gagnant. Lorsque ces échanges sont librement conclus, on ne sait pas à l’avance s’ils seront gagnant–gagnant, si chacun y trouvera son compte. On ne le saura qu’après.
Le salarié ne sait pas à l’avance s’il sera satisfait de son emploi. Son employeur ne sait pas à l’avance si sa nouvelle recrue fera l’affaire. L’ingénieur ne sait pas s’il a eu raison de céder les droits de son brevet sur la base de royalties convenue avec son acheteur. L’exploitant du brevet ne sait pas s’il gagnera de l’argent. L’avenir tranchera…
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Mais dans un monde d’incertitudes, nous dégageons une certitude : les échanges contraints et forcés font nécessairement un perdant : celui qui n’a pas eu le choix.
La plupart des hommes politiques nous proposent toujours plus d’échanges contraints et forcés, toujours plus de limites à nos initiatives, toujours plus d’obligations sans contrepartie, toujours plus de luttes qui ne nous concernent pas, toujours moins de choix. Ils nous proposent en réalité de supprimer de la richesse et non de l’augmenter.
Ils nous proposent le Venezuela tant admiré par Mélenchon mais sans le pétrole…
Ou bien la France transformée en Guyane dépendant de subventions sans limites…
A moins que ce ne soit le Zimbabwe et l’argent à volonté…
Ou Cuba avec zéro immigration mais des émigrés qui sont prêts à affronter les requins (je parle les squales de la mer) plutôt que de rester…
Vous n’avez pas envie de choisir ? Je suis bien d’accord avec vous.