La Chronique Agora

Le grand mensonge des sauveurs de l’économie américaine

Ceux qui ont fait peser 36 000 milliards de dollars de dettes sur le dos des Américains promettent maintenant de les enrichir en taxant les étrangers.

Le prix médian des maisons est passé de 63 700 $ au 1er trimestre 1980 à 420 400 $ au 4e trimestre 2024.

Soudainement, tout le monde semble être à bord. Prêts à travailler avec Donald Trump. Les démocrates. Les républicains. L’élite de la tech. Les stars d’Hollywood. Tout le monde.

Tous ceux qui ont perverti l’économie se disent aujourd’hui prêts à la remettre sur le droit chemin. Ceux qui ont dépensé l’argent public comme s’ils l’avaient volé à la banque recherchent aujourd’hui l’efficacité gouvernementale.

Ceux qui ont fait peser 36 000 milliards de dollars de dettes sur le dos des Américains promettent maintenant de les enrichir en taxant les étrangers. Ceux qui ont gaspillé suffisamment d’argent pour construire une maison pour chaque famille américaine…

… Oui, ils ont voté en faveur de tous les projets farfelus qui se sont frayés un chemin au Congrès, des autorisations de dépenses de plus de 1 000 pages, qu’ils n’ont pas lues, des paiements à de puissants lobbies, des pots-de-vin aux électeurs, des milliards, des trillions de dépenses inutiles, de gaspillage, une dette qui s’alourdit année après année au fur et à mesure que les programmes absurdes se multiplient…

Aujourd’hui, ces mêmes personnes s’engagent à réformer le système. Ils sont prêts à fouiller dans les réglementations et les programmes de dépenses qu’ils ont eux-mêmes mis en place, et à supprimer ceux qui ralentissent l’économie et font peser des charges inutiles sur les « familles de travailleurs ».

« Le déclin de l’Amérique est terminé », a déclaré M. Trump. Il faut reconnaître qu’il est le leader du mouvement. (L’homme n’a pas que des défauts !) The Washington Post rapporte :

« Trump se lance dans une vaste entreprise de révocation des réglementations fédérales. »

Mais tout le monde n’est pas d’accord.

Une voix, en particulier s’est faite entendre, telle un gong retentissant – avec une note si stridente et fausse qu’elle fait de la surdité une vertu : celle de la sénatrice Elizabeth Warren.

Le Wall Street Journal rapporte :

« Elizabeth Warren : si Trump veut se débarrasser de la corruption, je suis partante

Je conduirai les démocrates de la commission bancaire à réduire les coûts, à faire progresser la sécurité et à alléger la bureaucratie. Je suis prête à travailler avec Tim Scott, Donald Trump et les chefs d’entreprise pour soutenir les politiques qui permettront de reconstruire la classe moyenne, de faire progresser notre sécurité économique et nationale, et de combattre la corruption de ceux qui cherchent à utiliser le gouvernement pour s’enrichir. »

Que fait-elle depuis onze ans au Sénat américain ?

Elle a truqué l’économie, bien sûr. Elle était là pour dépenser l’argent que les autorités fédérales n’avaient pas. Pour amener les investisseurs à se demander quelle est la valeur réelle de leurs collatéraux. Le résultat ? « Les taux des prêts hypothécaires dépassent les 7%, un nouveau coup dur pour le marché de l’immobilier », affirme le Wall Street Journal.

Les logements n’ont jamais été aussi inabordables. Les prix sont élevés. Les taux d’intérêt sont élevés. Et les revenus moyens de ceux qui les achètent sont faibles.

Une situation d’urgence !

Si cette situation perdure, des millions de familles américaines se retrouveront bientôt sans abri. Ou alors, les prix des logements chuteront.

Mme Warren affirme que le système capitaliste n’est pas à la hauteur. Elle veut l’améliorer. Nation of Change rapporte :

« La loi d’Elizabeth Warren sur le capitalisme responsable : Une initiative en faveur de la responsabilité des entreprises et des droits des travailleurs »

Mais le capitalisme n’est pas à blâmer pour le prix élevé des logements. Le capitalisme réagit aux circonstances qu’il rencontre. Et lorsqu’il se heurte à des réglementations poussives, à la manipulation des taux d’intérêt, à des impôts élevés et à l’inflation, tous imposés par les autorités fédérales, il s’adapte du mieux qu’il peut. Tout cela mène à la construction de maisons pour les riches uniquement, car ils ont les moyens de les acheter. Les pauvres sont exclus du marché.

Mais Mme Warren est déterminée à aggraver la situation. The Worcester Telegram & Gazette rapporte :

« Elizabeth Warren dévoile un projet de loi visant à consacrer un demi-billion de dollars à la construction de logements

Elizabeth Warren, sénatrice du Massachusetts, a annoncé un projet de loi qui pourrait stimuler la production de logements aux États-Unis, en finançant quelque 3 millions d’unités… Le projet de loi prévoit de réviser l’impôt fédéral sur les successions pour les résidents les plus riches du pays afin de compenser le coût de l’initiative pour le gouvernement fédéral, ce qui devrait générer des milliards de dollars.

Ce plan allouera des ressources aux gouvernements des Etats et aux collectivités locales, ainsi qu’aux organisations locales et communautaires. Il est conçu pour répondre aux besoins locaux en matière de logement en finançant des approches et des solutions locales créatives. »

Oui, c’est ça.

Dépenser plus d’argent.

Cela devrait suffire.

Cela a toujours fonctionné par le passé.

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