La Chronique Agora

Maxi-jupes en vue, maxi-repli à prévoir !

▪ Des chaussures militaires aux pieds, une sylphide filiforme aux cheveux courts galope désespérément dans la rue à la recherche des toilettes les plus proches, une plaque de chocolat dans une main et une canette de bière dans l’autre. L’heure est à la méfiance : l’apparence et le comportement de notre jeune passante nous amènent à penser que la Bourse est sur le point de sombrer. A quoi voit-on que les marchés vont chuter ?

▪ L’ourlet annonce le repli…
A la mode féminine, entre autres. L’euphorie des swinging sixties a donné la mini-jupe. Hélas, le temps n’est plus à l’insouciance tant que les jupes longues et les chaussures militaires seront la tendance de l’été 2010.

Les marchés montent à mesure que les jupes des femmes raccourcissent. Non, ce n’est pas le résultat de l’excitation ressentie par les traders de Wall Street sur le chemin du travail lorsque le printemps revient, c’est la conclusion d’une étude qui a fait de l’ourlet un indicateur fiable de l’évolution des marchés. Cette année, celui-ci se portera bas, très bas même. Pas loin du plancher, en définitive. Pour les marchés, il faut donc craindre le pire…

La mode féminine est à la longueur, martèle le New York Times. Des jupes qui s’éternisent jusqu’au sol, des ourlets bruts et des chaussures de combat : un look idéal pour se préparer à affronter un environnement austère, voire impitoyable. Sombre, urbain et sophistiqué, résume la vendeuse d’une boutique branchée de Manhattan ; rien à voir avec les robes acidulées qui fleurissaient il y a quelques étés.

L’enseignement à retirer des tendances 2010 de la mode féminine ? Les marchés boursiers vont baisser. Là, vous vous dites que je suis victime du syndrome "Lieutenant Columbo", et que le shopping de ma femme commence à empiéter sérieusement sur mes analyses financières. Mais non, ma tendre épouse — qu’un rien habille déjà trop — n’y est pour rien, du moins cette fois-ci. Je me réfère simplement à l’indicateur "indice de l’ourlet" mis au point en 1926 par l’économiste et analyste technique George Taylor. Il a gagné en popularité à l’époque du krach de 1929.

Le graphique ci-dessous résume un siècle d’évolution boursière vu par la jupe. Il s’inspire du travail de spécialistes de l’analyse technique chez Smith Barney et prévoit des temps difficiles pour les marchés.  

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