La Chronique Agora

Les marchés ou les taux, la bourse ou la vie : choisir c’est renoncer !

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Montera, montera pas ? Les marchés financiers sont suspendus aux lèvres des pythies de la Fed et de la BCE. Toute menace de «normalisation» monétaire déclenche un début de panique sur les marchés obligataire et d’actions.

Il y a maintenant pour l’équivalent de 16 000 milliards de dollars de dette souveraine qui se négocient à un taux négatif.

Si les taux d’intérêt à long terme montent, 16 000 milliards de dollars vont vouloir aller ailleurs. Il y aura du sang sur les murs des salles de marché. Par comparaison, 2008 sera une douce plaisanterie.

Evidemment, cela ne se produira pas tant que les banques centrales contrôlent la situation… Elles sont bien là pour ça, non ?

Mais pour contrôler la situation, pour que les taux longs ne montent pas, il faut toujours plus de dollars. Il faut plus de QE. Il faut des taux toujours plus bas.

Donc, lorsque la semaine dernière la Banque centrale européenne évoque l’idée qu’elle pourrait racheter moins d’obligations, ceux qui détiennent des obligations paniquent. Nous avons donc eu droit à un mini krach obligataire. Dans le même temps, lorsque la Fed laisse entendre qu’elle pourrait relever son taux directeur à la fin du mois, les marchés actions américains dévissent.

A chaque fois que les faucons huissent et réclament une normalisation de la politique monétaire, à chaque fois que leurs cris couvrent le roucoulement des laxistes colombes, c’est la panique dans le pigeonnier boursier.

Heureusement, en ce début de semaine, la santé d’Hillary Clinton a donné des inquiétudes. Pour que la candidate soutenue par l’argent de Wall Street (comme vous l’explique Bill Bonner dans sa chronique) gagne les élections, il faut que les marchés montent. Les roucoulements de colombes ont donc repris le dessus et le pigeonnier boursier s’est calmé, pour le moment…


Le seul actif qui profitera de la débâcle du marché obligataire sera l’or. C’est maintenant qu’il faut investir dans les petits producteurs susceptibles de vous procurer un fabuleux effet de levier sur la hausse du prix de l’or. Comment faire ? C’est par ici !


Pourtant, un jour, il va falloir choisir : les marchés ou les taux, une politique monétaire en route vers la normalisation et les marchés financiers sacrifiés sur l’autel d’un gigantesque krach ou bien…

Ou bien, une perte de confiance irréversible dans le créditisme, la monnaie dette, une fuite éperdue en dehors de la monnaie.

Charybde ou Scylla, la guillotine ou le garrot,…

En attendant, l’or, malgré sa correction estivale, s’adjuge +25% en dollar et +21% en euro.

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