L’argent facile a gonflé les marchés mais les membres du Deep State qui vivent aux dépends des autres et les profiteurs sont trop nombreux pour que ce marché tienne encore longtemps.
Lundi 11 juillet, le S&P 500 a atteint un nouveau plus-haut.
Et le Dow est désormais à moins de 100 points au-dessous de ses cours de clôture record.
Si vous n’avez pas encore vendu, Cher Lecteur, c’est peut-être le moment ou jamais de le faire.
Les marchés sont contrariants, pernicieux et peu fiables, carrément. Au moment même où tout le monde se précipite sur les actions… le marché tend son piège.
Nous avons signalé que les actions avaient atteint un plus-haut plusieurs fois au cours de ces quatre dernières années.
Chaque fois, nous avons cru voir un présage… et à chaque fois, nous nous sommes trompés. Nous avons hissé le drapeau d’alerte au Krach. Notre pauvre drapeau n’a fait que claquer dans le vent, alors que le cours des actions grimpait encore plus haut. En fin de compte, il est parti en lambeaux. Il nous a fait pitié, alors nous l’avons replié et rangé.
Pour tout vous dire, et pour soigner notre réputation, nous avions vu le marché baissier arriver en 1999, et en 2007 aussi.
A l’époque, nous avions vu juste.
Mais ces temps-ci, soit nous avons totalement tort… soit nous avons trop d’avance.
Les Zombies versus les Compères
Ce qui prouve à quel point M. le Marché peut bluffer…
Il fait grimper les cours de plus en plus haut (avec l’aide de la politique de l’argent facile de la Fed et le Greenspan-Bernanke-Yellen « put« )… alors même que l’économie mondiale ralentit.
Et nous ne parlons pas d’un ralentissement normal et sans importance. Nous parlons d’un ralentissement d’un type spécial, provoqué par de profondes tendances qui ne peuvent s’inverser facilement.
Les taux bas sont partis pour durer. Votre contrat d’assurance-vie y résistera-t-il ? Comment vous organiser, sur quels supports investir ? Tout est ici.
D’abord, la plupart des économies les plus développées font face à un problème de démographie : une population âgée croissante, qu’il faut assumer, et de moins en moins de jeunes pour pouvoir le faire.
Ensuite se pose le problème de ce complexe composé de zombies et de compères. Les nouveaux lecteurs n’ont peut-être pas entendu parler des zombies et des compères, alors nous allons l’expliquer.
« Zombie » est un terme générique que nous utilisons afin de décrire les gens qui vivent aux dépens des autres.
Les gens qui obtiennent des bons alimentaires, ceux qui font de la paperasse pour le gouvernement, ceux qui récupèrent plus de pensions pour « invalidité » ou d’aides médicales que leurs contributions ne peuvent le justifier… ce sont tous des zombies.
Dans le monde actuel, il y a des zombies à tous les coins de rue.
On se souvient bien de Mitt Romney, ex-candidat républicain aux présidentielles, qui s’est fait surprendre alors qu’il disait que la moitié de la population était réduite à l’état de zombie. Et comme il a pu le constater, il est inutile d’essayer de remporter une élection nationale en faisant campagne contre les zombies : ils votent.
Il ne faut pas faire campagne contre les compères, non plus ; ils détiennent l’argent !
De nos jours, tout est un peu confus. Mais au bon vieux temps, vous pouviez être sûr que les zombies voteraient pour les démocrates. Ils vivaient dans les banlieues de Washington de l’Etat du Maryland. Les compères, eux, vivaient dans celles de l’Etat de Virginie.
Aujourd’hui, si vous faites une queue de poisson sur le périphérique de Washington, vous ne savez pas qui vous adresse un doigt d’honneur : un compère ou un zombie ?
Un simulacre de lutte
Dans les médias, on entend énormément parler de cette lutte qui se livre entre eux : les Etats « rouges » contre les Etats « bleus »… Les démocrates contre les « GOP » [NLDR : les républicains]… Hillary contre « Le Donald ».
Mais c’est essentiellement un simulacre, destiné à donner l’impression qu’il y a réellement quelque chose en jeu. Qui dirigera le pays ? Quelle orientation va être prise ? Cela dépend du groupe qui remportera les élections, n’est-ce-pas ?
Probablement pas.
En réalité, il se produit une collusion bipartite en vue de siphonner la richesse du pays, gagnée par le peuple, au profit des zombies et des compères.
Les zombies récupèrent une aumône… des miettes que leur glissent des initiés, sous la table, pour les dédommager de ne pas avoir causé de problèmes. Pendant ce temps, les compères concluent des affaires entre eux pour récupérer l’argent réel.
L’un récupère une subvention pour faire pousser de la canne à sucre. Un autre obtient le droit de forcer des gens à souscrire une assurance maladie (qu’ils le veuillent ou non). Un autre, encore, vend au Pentagone des avions de combat dont personne ne veut, pas même les généraux.
Vous trouverez des zombies dans tous les McDonald des Etats-Unis. Mais si vous allez dîner à l’Assagi Osteria, à McLean (Virginie), vous dînerez en compagnie des compères.
Les compères obtiennent des faveurs du gouvernement en faisant semblant d’offrir des services utiles. Comme gérer une prison. Ou produire de l’armement. Ou développer un site internet pour les fonctionnaires de l’éducation.
Il y a moins de compères que de zombies, mais les compères sont plus riches.
Ils obtiennent de l’influence en échange de contributions financières aux campagnes politiques… d’emplois… d’honoraires versés pour des conférences.
Autrefois, les généraux à la retraite « disparaissaient », comme l’a dit le général McArthur. Ni plus ni moins. A présent, ils se transforment en compères, font du lobbying auprès du Congrès pour obtenir davantage d’armement… et davantage d’argent.
Tous réunis, les compères (élus et non élus), ainsi que les zombies, forment un « gouvernement parallèle » que nous appelons le Deep State, pour simplifier.
Un repaire de renards
Cette description de notre gouvernement est tellement éloignée de ce que l’on nous apprend à l’école, à propos du « pouvoir et du contrepouvoir » et de l’action démocratique, que nous avons du mal à le croire.
Cela s’apparente à un obscur complot forgé dans les feux de l’enfer. Mais cela n’a rien de surprenant ni de clandestin. Certains individus trouvent toujours comment exploiter le système. Ils jouent sur tous les plans. Ils comprennent comment cela fonctionne vraiment.
Le grand économiste italien, Vilfredo Pareto, les appelle « les renards ».
Peu importe que vous pensiez vous trouver face à une monarchie absolue ou à une république constitutionnelle, les renards finissent par s’emparer du véritable pouvoir… et, ensuite, tenir les rênes.
Sous le règne de Louis XIV, les renards gravitaient autour de Versailles, comme des papillons de nuit autour d’une flamme. Ils étaient exemptés d’impôt. Ils avaient obtenu la collecte des péages et des droits de douanes à l’importation. Ils avaient trouvé des centaines de façons d’exploiter le système.
A présent, vous retrouvez ces gens dans les banlieues de Washington (DC) et dans quelques enclaves occupées par des compères à très hauts revenus, telles que le Lower Manhattan.
Le repaire de renards connu sous le nom de Wall Street mérite une attention toute particulière.