▪ A la recherche d’indicateurs qui peuvent prédire avec assez de fiabilité la tendance à venir sur les marchés financiers, de nombreux participants au marché se fient volontiers au « consensus ».
Chaque mois, l’Institute Consensus Economics de Londres calcule un indice basé sur les prévisions des acteurs du marché et des analystes qui est censé représenter l’opinion majoritaire sur certains sujets. Pour de nombreux investisseurs cet indice, communément appelé « consensus », est devenu LA référence en matière d’orientation future des marchés.
Cela relève du principe : quand tout le monde dit la même chose, cela ne peut être que vrai.
Cependant, suivre le troupeau peut se révéler dangereux. Comme beaucoup d’analyses du marché le montrent régulièrement, la majorité se trompe presque toujours.
Les exemples les plus récents sont les prévisions sur les taux de change et les rendements obligataires (prévisions à un an sur les obligations souveraines à 10 ans). En début d’année, les principales banques d’investissement ont prédit que l’euro pourrait tomber à 0,80/0,85 dollars US et que la normalisation de la courbe des taux d’intérêt américains pourrait être imminente. Toutefois on constate aujourd’hui que l’économie américaine n’est pas meilleure que celle de la Zone euro et que le PIB américain pourrait même, à nouveau, être négatif au premier trimestre 2015.
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Le déficit du compte courant des Etats-Unis a considérablement augmenté, devenant le plus élevé du monde — tandis que celui de la Zone euro est pratiquement à l’équilibre. Le prix du pétrole n’a pas continué sa baisse.
C’est sur la tendance des marchés obligataires que le « consensus » |
C’est sur la tendance des marchés obligataires que le « consensus » s’est le plus lourdement trompé. Depuis fin avril, les rendements ont à nouveau augmenté et pourraient même finir l’année 2015 en plus forte hausse. Les marchés boursiers, en particulier dans la Zone euro, profitent d’un manque de réelles alternatives d’investissement et sont soutenus par le développement économique positif. Toutefois, la faiblesse attendue des marchés obligataires devrait perturber les attentes trop optimistes sur les cours boursiers.
Conclusion : cette année encore, les marchés boursiers devraient suivre l’évolution saisonnière avec une volatilité plus élevée que d’habitude. Le taux de change euro/dollar s’oriente vers les 1,20 plutôt que la parité et les prix des métaux précieux en profitent. Se méfier des marchés obligataires !