La Chronique Agora

Les quatre sourires du Mogambo

▪ J’étais, malheureusement, assez sobre pour me rendre compte que j’avais besoin d’être saoul comme une barrique si je voulais résister à l’horreur d’en lire encore plus sur les nombreuses répercussions des décisions catastrophiques de la Réserve fédérale consistant à créer une Telle Quantité de ce Fichu Argent (UTQFA).

En particulier cet article de Michael Pento, publié dans la lettre d’information Euro Pacific’s Weekly Digest : "pour l’année 2010, le déficit commercial [américain] a explosé de 43%, ce qui est la plus forte augmentation en 10 ans, alors que les efforts de notre gouvernement pour relancer les crédits et les dépenses de consommation ont conduit à un nombre record de biens de consommation importés".

Je râle, anéanti par le concept même d’un déficit commercial augmentant de près de 50% en Une Seule Fichue Année (USFA ), une situation où nous avons acheté plus de biens aux étrangers que nous ne leur en avons vendu. Par conséquent, une grande partie des milliers de milliards de nouveaux dollars de la Fed sont sortis des Etats-Unis pour se retrouver dans l’économie mondiale où ils produiront des ravages inflationnistes. CQFD.

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M. Pento est également l’un des rares à avoir remarqué que "l’Indice de Pauvreté a atteint en 2010 un plus haut record depuis 26 ans. Cet indice — qui est simplement l’addition du taux de chômage et celui de l’inflation — a atteint 11,29".

Que penser de ce résultat ? Pento répond : "il faut revenir à 1984 pour éclipser un tel niveau de douleur. Mais à cette époque, l’inflation était calculée sans le ‘bénéfice’ des manipulations de la Commission Boskin. Par conséquent, l’Indice de Pauvreté devrait être, en réalité, plus élevé que 11,29 et se rapproche probablement plus du seuil de souffrance ressentie sous Jimmy Carter".

Maintenant, considérant que l’inflation des biens essentiels (nourriture, énergie, etc.) s’élève à au moins 7%, et, et considérant ce que John Williams nous présentait sur shadowstats.com, démontrant de façon assez convaincante que le chômage est en réalité en train de dépasser les 22%, cela signifie que l’Indice de Pauvreté à 29 n’a JAMAIS été aussi élevé !

Aussi mauvais que soit ce résultat, c’est, en fait, une bonne nouvelle ! La mauvaise nouvelle est que l’Indice de Pauvreté continuera à augmenter, de plus en plus, parce que la Réserve Fédérale continue de créer encore et encore plus d’argent. Un jour, le record actuel de l’Indice de Pauvreté à 29 sera considéré comme "le bon vieux temps" — lorsque les informations ne parlaient que d’inflation catastrophique, de faillites généralisées et d’effondrement de l’économie.

▪ A cette sombre perspective d’avenir, votre sentiment d’horreur grandissant sera momentanément détourné par un amusant aparté, peut-être une histoire intitulée "Le Mogambo a dit : la Fed c’est fini", une saga à dimension humaine. Cela raconte comment un type se faisant appeler Le Mogambo demande à son armée de Junior Mogambo Rangers (JMR), à travers tout le pays, de se pencher aux fenêtres en criant : "ces inflations et horreurs de la Réserve fédérale me débectent, je n’en peux plus !" Ils demandent que la Réserve fédérale soit dissoute et que le pays revienne à un étalon-or comme cela est littéralement exigé dans la Constitution des Etats-Unis. Ainsi, cette folie monétaire et fiscale cessera et, avec un étalon-or, nous n’aurons plus jamais à faire face à de telles conséquences épouvantables et catastrophiques, à un tel niveau d’irresponsabilité monétaire et de stupidité.

Naturellement, les médias dominants s’accrocheront, comme de vilaines et stupides sangsues suceuses de sang, sur le fait que mon "soulèvement populaire" n’est qu’une évidente imitation de la fameuse scène de Peter Finch dans le film Network. Ce qui prouve à quel point je n’ai ni talent ni créativité — ce qui, à son tour, montre à quel point je suis stupide, malgré le fait que j’ai eu beaucoup, beaucoup de chance lorsque j’ai acheté tout cet or et cet argent-métal avant l’impact de l’horreur inflationniste due à la Réserve fédérale et que tout cet argent supplémentaire ne commence à affliger tout le monde. Mais ils ne mentionneront pas que, depuis, je suis devenu Si Immensément Riche (SIR) que la seule raison pour laquelle je ne les achète pas tous ni ne les licencie tous est que je suis trop riche, trop paresseux, et/ou trop ivre, et/ou trop distrait, et/ou trop exténué pour le faire ou même pour m’en préoccuper d’une manière ou d’une autre.

M. Pento est apparemment peu impressionné par mes Intrépides Prévisions Mogambo (IPM) sur ce que nous réserve l’avenir ou sur les pans entiers de l’économie qui trembleront de mes caprices. Mais il reconnaît que "les citoyens américains connaissent une hausse du prix de la nourriture et des matières premières, une hausse des taux d’intérêts, une baisse des prix de l’immobilier et une stagnation des salaires et de la croissance de l’emploi".

M. Pento ne fait pas mention du fait qu’acheter de l’or, de l’argent-métal et du pétrole est une chose à faire lorsque la Réserve Fédérale crée Tellement de ce Fichu Argent (TFA) qu’elle assure une inflation ruineuse des prix causant ainsi la faillite de quasiment tous et que tout le monde devra manger de l’herbe et des insectes pour ne pas mourir de faim parce qu’on ne pourra plus s’acheter de quoi manger.

Mais, alors que j’allais remédier à cet oubli, je me suis rendu compte que M. Pento a EN EFFET dit la même chose lorsqu’il a déclaré : "mais jusqu’ici M. Bernanke n’a réussi qu’à renflouer ses copains de Wall Street et de Washington. Peut-être ne se rend-il pas compte qu’il est dans le processus d’anéantissement de la classe moyenne en détruisant la valeur de notre monnaie et en réduisant à l’impuissance ceux qui n’ont pas de moyens financiers de se prémunir contre l’inflation".

J’ai souri de satisfaction lorsqu’il a déprécié la note légendaire qu’a obtenue Bernanke à son SAT (Scholastic Aptitude Test) par cette phrase : "dommage que des questions concernant les bénéfices d’une monnaie solide ne lui aient pas été posées à son examen de SAT".

J’ai à nouveau souri devant l’échec lamentable de M. Bernanke et sa ridicule incompétence — ce qui en dit long sur Princeton, où il était, aussi incroyable que cela puisse paraître, le président du département d’économie.

Et une troisième fois j’ai souri parce que toute l’histoire des 4 500 dernières années est la même histoire, encore et toujours, de gouvernements stupides dépensant jusqu’à la faillite et que l’or et l’argent-métal ont prouvé être le Meilleur Investissement Jamais Vu (MIJV).

Et une quatrième fois j’ai souri parce qu’on ne peut s’empêcher de sourire lorsqu’on dit "youpi ! Investir c’est facile !"

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