La Chronique Agora

L'économie hésite entre régime et infractus

▪ "Depuis des années, après vous avoir découvert avec vos revues qui confirment en plus technique mes propres expériences et réflexions, je m’efforce à vous faire connaître dans les milieux les plus divers", nous écrivait cette semaine un lecteur, M.D. — et toute l’équipe se joint à moi pour le remercier de sa fidélité. Notre lecteur embraie ensuite sur les difficultés économiques et financières actuelles :

"Sur cette ‘crise’ qui ne peut que finir par être reconnue comme dépression ainsi que vous le dites, je m’étonne que personne n’ait donné, en ce qui concerne les flots de liquidités déversés, l’image suivante : ‘on soigne une cuite par une cure sans fin de boissons alcoolisées’."

Eh bien, c’est à mon avis une image tout à fait parlante de la situation actuelle… au moins aussi parlante que celle mon collègue Dan Denning, en Australie :

"Disons qu’il y a un homme à l’hôpital, avec un coeur en sale état", nous expliquait-il mercredi. "Il fume, il boit, et il mange du poulet frit à tous les repas. Ses artères sont bouchées. Il est gros comme un hippopotame. Il mange comme Néron et boit comme Caligula. Et disons, pour bien illustrer mon argumentation, qu’il va mourir s’il ne change pas ses habitudes alimentaires. Comment le soignez-vous ? [En lui donnant] plus de nourriture ? Vite ! Donnez plus de calories à cet homme !"

"Bien sûr que non", continue Dan. "Cet homme ne meurt pas de faim, il n’a pas besoin qu’on le nourrisse plus. Son alimentation est tout simplement mauvaise, et il doit changer son mode de vie. Mais si le docteur fait un mauvais diagnostic, la médecine ne l’aidera pas du tout. Et comme dirait l’autre, ‘gros, saoul et stupide, c’est pas une façon de vivre, fiston’."

Notre lecteur est du même avis : "[…] une cuite n’est pas facile à guérir", nous dit-il, "car comme me le disait jadis un camarade de mon père pendant la guerre de 14/18, ‘ma femme prétend que je prends des cuites, mais moi, je ne m’en suis jamais aperçu’."

Et de conclure sur une question très judicieuse : "comment soigner des gens qui ne veulent pas reconnaître le mal qui les tue ?"

La triste réponse — à mon avis au moins –, c’est qu’on ne peut pas les soigner. Le malade doit s’effondrer suite à un infarctus foudroyant — et là, deux issues sont possibles. La première : cela lui donne la peur de sa vie… si bien qu’il décide de lui-même d’adopter un mode de vie plus sain — en réduisant ses dépenses, dans le cas de l’économie, en assainissant ses finances, en comblant ses déficits –, et gagne ainsi une nouvelle santé.

La deuxième issue est plus radicale : suite à cette crise, le patient meurt… Mais comme le répète souvent Bill Bonner, la destruction créatrice, c’est aussi ça : l’ancien cycle économique disparaît, et laisse place à un nouveau cycle… et ainsi de suite.

Comment ? Que dites-vous ? Encore une autre issue ? Hmmm… c’est vrai, il y a une troisième voie : le patient tombe entre les mains de charlatans mi-Diafoirus mi-sorciers, qui le bourrent de médicaments, accomplissent d’étranges cérémonies vaudou et en font finalement un mort vivant qui erre pendant encore de nombreuses années en titubant, semant terreur, désolation, chômage et dette sur son passage.

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Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

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