** Notre connexion internet sera intermittente jusqu’à lundi… si bien que notre missive d’aujourd’hui sera légèrement plus courte que d’habitude — et nous pouvons entendre votre soupir de soulagement, vous là-bas dans le fond…
* Aux Etats-Unis, en tout cas, on dirait que les bases sont en train de s’effondrer.
* Nous avons remarqué que les dettes de cartes de crédit étaient en hausse. Sans plus de "valeur" à retirer de leurs maisons, les Américains cherchent le crédit partout où ils le peuvent.
* "Les Américains, à court de liquide, vident leurs plans d’épargne salariale", nous dit un titre du Dow Jones.
* "En dépit de problèmes potentiels d’impôts et d’investissements, de plus en plus d’investisseurs puisent dans leur plan d’épargne salariale ces derniers mois…"
* "De nombreux professionnels du secteur s’attendent à une augmentation des emprunts en 2008, alors que les consommateurs seront confrontés à des conditions de crédit plus difficiles et des remboursements hypothécaires potentiellement plus élevés."
* "Je pense que beaucoup de personnes cherchent différentes options", déclarait un expert. "C’est vraiment le derniers recours."
* L’article continue : "T. Rowe Price a calculé qu’une personne ayant un solde positif de 150 000 $ et qui emprunte 10 000 $ à 40 ans constaterait une différence de 83 137 $ à 65 ans même si le prêt est remboursé, en tenant compte d’un retour sur investissement de 8% et d’un taux d’intérêt de 7% sur le prêt".
* "Je m’aperçois que les Américains en général dépensent plus qu’ils ne gagnent", déclarait un conseiller fiscal. "Et puisque le secteur des prêts hypothécaire se désintègre, ils cherchent où emprunter ailleurs."
** "Les déficits n’ont pas d’importance", aurait déclaré Dick Cheney. A quoi pensait-il ? Peut-être qu’il voulait dire "les déficits n’ont pas d’importance pour nous, les politiciens". Mais ils ont certainement de l’importance pour les gens essayant d’équilibrer un budget familial. A cause de déficits passés, associés à l’ingéniosité de l’industrie du prêt et à l’insouciance de la Fed, bon nombre de ménages n’arrivent pas à assurer le remboursement de leurs prêts hypothécaires.
* D’un bout du pays à l’autre, c’est la même histoire — l’histoire d’une économie arrivée dans les dernières phases du cycle du crédit… l’histoire d’un mouvement à la baisse, et non à la hausse.
* Rappelez-vous que le marché boursier américain compte parmi les pires performances au monde. Cela aussi nous suggère que les Etats-Unis ne sont pas dans une hausse cyclique majeure. Lorsque le vent commence vraiment à souffler, ils volent… comme le reste des poules… mais sans jamais décoller bien loin du sol.
* Si vous voulez spéculer sur des actions, vous vous en sortirez donc probablement mieux dans des marchés ayant un potentiel de hausse plus intéressant.