La Chronique Agora

La hausse continue… la volatilité aussi !

** Hop, la hausse continue sur les marchés… mais l’inquiétude reprend elle aussi quelque peu, comme en témoigne la volatilité qui a animé la séance parisienne hier. Le CAC 40 a en effet connu des dents de scie tout au long de la séance au gré des nouvelles économiques et diverses publications de résultat — pour terminer toutefois en hausse : +1,72% au final, à 3 025,24 points.

Hausse aussi pour les autres grandes places européennes : à Londres, le Footsie a terminé sur une avancée de 1,08%, tandis qu’à Francfort, le DAX s’est adjugé 2,06%.

Aux Etats-Unis, on était plus mitigé — en accord avec les résultats publiés durant la séance. Les pertes plus importantes que prévu de Morgan Stanley, par exemple, on pesé sur le Dow Jones, qui a reculé de 1,04% pour terminer à 7 886,57. Sur le Nasdaq, en revanche, la hausse de Yahoo! a permis à l’indice des technologiques de grimper un peu, avec +0,14% et une clôture à 1 646,12 points. Enfin, le S&P 500 a abandonné 0,77%, à 843,55 points.

** Un petit coup d’oeil à l’actualité économique du jour nous montre que le FMI devrait venir travailler aux Publications Agora — l’institution est décidément bien pessimiste sur la conjoncture actuelle, et vient de revoir une fois de plus à la baisse ses prévisions de croissance planétaire. "[Le FMI] estime désormais que le produit intérieur brut (PIB) mondial pourrait reculer de 1,3% cette année. Si ce scénario se concrétise, l’économie accusera la plus forte récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. L’économie américaine devrait se contracter de 2,8% en 2009 et le PIB de la Zone euro de 4,2%", lisait-on sur le site Investir.fr ce matin.

Un contraste saisissant avec l’état d’esprit des industriels français : l’Insee annonçait hier que leur moral était en légère hausse, avec un petit rebond entre avril et mars, de 68 à 71 points — sachant que le mois dernier marquait le plus bas niveau jamais atteint pour cet indicateur. Rien n’est donc gagné…

Rien n’est gagné, c’est aussi ce que doit se dire Alistair Darling, chancelier de l’Echiquier en Grande-Bretagne. Dans une journée "historique", selon Le Monde, "le Royaume-Uni, en proie à la plus grave récession depuis 1945, a tourné le dos à 15 ans de politique économique expansionniste fondée sur la baisse des impôts, la hausse des dépenses publiques, l’excédent budgétaire et la maîtrise de la livre sterling".

"Le budget 2009-2010 […] marque en effet une cassure historique", continue le journal. "L’augmentation de la pression fiscale sur les hauts revenus, la baisse des dépenses publiques à l’exception de mesures de relance ciblées et l’acceptation d’un déficit sans précédent des comptes publics l’attestent".

Une autre approche pour résoudre la crise ? Nous verrons vite si les Britanniques se reprennent plus vite que le reste du monde… mais qu’il nous soit permis d’en douter !

** Le pétrole a connu une belle journée hier — le baril de WTI a terminé la journée en hausse, à 48,85 $ à New York, contre 48,55 la veille. Le département de l’Energie américain a annoncé des réserves de brut en baisse, et une contraction des stocks d’essence… ce qui apporte encore un peu d’eau au moulin haussier du docteur Thomas Chaize — qui nous donne ci-dessous son avis sur la question, ainsi que de très bonnes raisons de vous positionner maintenant sur l’or noir.

Les choses n’ont guère bougé du côté de l’or, l’once ayant terminé à 885 $ au second fixing de Londres contre 886 $ au premier fixing. Et le dollar a été repris de faiblesse, laissant l’euro repasser la barre des 1,30, à 1,3019 $ pour un euro (par rapport à 1,2949 $ la veille).

** Enfin, pour terminer cette chronique, une bonne nouvelle ! Vous pouvez dès maintenant réserver votre place pour notre Journée de l’Analyse Technique, le 19 juin prochain : il vous suffit de cliquer ici pour en savoir un peu plus sur le programme… et surtout vous inscrire. Dans la mesure où seules 200 places sont disponibles, je vous conseille de ne pas attendre — parce qu’elles risquent de partir rapidement !

Françoise Garteiser,
Paris

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