▪ La guerre est donc déclarée.
Depuis le 1er septembre, les paiements en cash supérieurs à 1 000 euros sont officiellement interdits en France.
En Espagne, les grandes banques taxent désormais les retraits aux distributeurs, relevait Simone Wapler récemment.
Le Financial Times publiait il y a quelques jours un article invitant à supprimer cette « autre relique barbare » qu’est le cash.
Sur le site internet France 2022, lancé à l’initiative de Jacques Attali, on trouve une page « Supprimer la monnaie fiduciaire » listant tous les avantages qu’il y a à se passer du cash.
L’un de ces avantages — et non des moindres — est la « fin de la transmission de microbes via la monnaie ».
Mais oui ! A bas les billets pouacres et les pièces poisseuses ! Et ne nous arrêtons pas en si bon chemin : supprimons aussi les barres d’appui dans les transports publics — ces surfaces répugnantes grouillant de virus et de bactéries qui nuisent à la santé générale !
Comment, que dites-vous ? « Ce serait absurde, tout le monde tomberait » ? Mais mon bon monsieur, puisqu’on vous dit que c’est pour votre sécurité !
▪ Bref, la guerre que mènent les autorités contre le cash est en train de prendre une tournure de plus en plus musclée. Et pour cause, comme l’expliquait Bill Bonner jeudi :
« Si les autorités peuvent bannir le cash, elles vous auront entièrement en leur pouvoir. Vous investirez quand elles voudront que vous investissiez. Vous achèterez quand elles veulent que vous achetiez, ce qu’elles veulent que vous achetiez ».
« Vous serez contraint de conserver votre argent dans une banque — une banque contrôlée, bien entendu, par les autorités. Vous direz que vous aurez ‘de l’argent à la banque’, mais ce ne sera pas vrai. Tout ce que vous aurez, c’est un crédit auprès de la banque ».
« En l’état actuel des choses, la banque aura du cash réel — mais de loin pas assez pour satisfaire ses engagements. Si cette nouvelle attaque réussit, de par la loi, vous n’aurez plus de cash du tout. Vous serez cerné. Si les autorités veulent vous forcer à dépenser… ou investir… votre argent, elles imposeront simplement un ‘taux d’intérêt négatif’, qui n’est rien de plus qu’une taxe. A Chypre, ils ont ponctionné les plus gros comptes d’une taxe de 50% simplement parce que les banques n’avaient pas assez d’argent. En Argentine, elles ont carrément été fermées. Lorsqu’elles ont rouvert, les dépôts en dollars avaient été convertis en pesos, avec une perte de 66% ! »
« […] En 2008-2009, quasiment toutes les grandes banques étaient au bord de la faillite. Mais s’ils réussissent à nous isoler du cash, ça n’arrivera plus jamais. Parce que les banques n’auront qu’à se servir chez nous — avec l’approbation pleine et entière des banques centrales, des gouvernements et des zombies un peu partout ».
▪ Ca suffit, tout ça, non ?
Il est temps de récupérer un peu de terrain perdu en matière d’indépendance et du droit à disposer de votre propre argent.
Nous sommes en train d’agir, aux Publications Agora : joignez-vous à nous en signant notre pétition. Plus nous aurons de signataires… mieux notre appel sera entendu.
Merci.
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora