La Chronique Agora

La Chine, plus capitaliste que les capitalistes

▪ Nous sommes de retour à Paris. Le vol sur Air France a été long, mais pas désagréable. C’était encore mieux en première classe. Nous n’y étions pas… mais nous nous posions des questions sur ceux qui y étaient.

Sur le vol Washington-Paris, on voit quelques personnes aisées. En général, il y a un diplomate africain… ou un bureaucrate faisant partie d’une agence internationale quelconque. Parfois on croise une star du hip hop… ou un top model. Ou quelqu’un qui a eu de la chance avec son surclassement.

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Alors que la majorité des investisseurs perdent leur temps (et leur argent !) sur les marchés actions… sur le marché des changes se joue un tout autre jeu, avec des règles bien différentes !

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Mais sur le vol de Pékin, les gens en première classe étaient quasiment tous Chinois. Nous ne pouvons être sûr de rien, mais ils n’avaient pas cet air maussade et hautain des politiciens et des apparatchiks. Ils ressemblaient plutôt à de véritables entrepreneurs… de vrais hommes d’affaires… des gens qui payaient probablement eux-mêmes leur billet.

En France, le temps est au beau. Les terrasses des cafés sont bondées. La vie est très agréable à Paris… raffinée… stylée…

… mais où est l’excitation ? La nouveauté ? La croissance ? L’innovation ?

Il manque quelque chose… Tout ça semble un peu vieillot… un peu dépassé… un peu démodé… un peu rassis…

… Très XXe siècle, en somme.

Les bâtiments sont anciens. L’argent aussi. En Chine, tout est nouveau. De nouveaux bâtiments. De nouvelles routes. Partout de l’argent neuf.

▪ Nous nous demandons toujours comment tourne le monde. Comment une nation de 1,3 milliard de personnes contrôlée par des communistes a-t-elle pu devenir le pays le plus dynamique et le plus capitaliste au monde ? Comment peuvent-ils augmenter leur richesse entre trois à dix fois plus rapidement que le rythme américain — alors que les Etats-Unis sont censés être l’économie "la plus flexible et la plus sophistiquée" au monde ?

Vous vous rappellerez que l’industrie financière affirmait utiliser les produits dérivés et autres produits mathématiques ultra-sophistiqués pour rendre l’économie plus sûre tout en accélérant la croissance. A Wall Street, notamment, on jurait être bien en avance sur le reste du monde en ce qui concernait la capacité de lever et allouer des capitaux. Si l’on en croyait les plus célèbres économistes et grandes banques américaines, c’est en allouant les capitaux aux utilisations les plus efficaces qu’on fait croître une économie. C’est bien ça, le capitalisme, non ? Utiliser les capitaux pour rendre les gens plus riches. Et qui sont les meilleurs capitalistes au monde ? Les gens qui sont le plus expérimentés dans le domaine, n’est-ce pas ? Et les gens qui ont obtenu des prix Nobel pour avoir décrit comment tout ça fonctionne, non ? Et les gens qui ont le plus de capitaux… le plus de compétences… le plus grand marché… et le meilleur historique de performances de l’histoire, pas vrai ?

Alors comment est-il possible que des gens qui ont découvert le capitalisme il y a à peine 20 ans s’en sortent mieux que des diplômés de Harvard motivés par des primes de plusieurs millions de dollars ? Comment un gars intelligent, avec la meilleure éducation financière qu’on puisse se payer, avec des centaines d’années de capitalisme derrière lui, soutenu par un gouvernement qui affirme vouloir l’aider et entouré de quantités quasi illimitées de capitaux, de technologies et d’expertise peut-il aller droit dans le mur ? Comment tant de gagnants sont-ils devenus des perdants ?

Nous aurons plus d’idées sur le sujet dans les jours qui viennent…

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