La Chronique Agora

Joyeux Anniversaire, M. le Créditisme !

fisc Créditisme - donation - économie du troc

Cette semaine a été marquée par le quarante-cinquième anniversaire du créditisme. C’est le 15 août 1971, comme le rappelait Bill, que le dollar s’est détaché de l’or et que les monnaies sont devenues du crédit créé à partir de rien. « Une maculée conception« , pour reprendre les mots de Bill.

Le créditisme profite surtout à la Parasitocratie, selon nous. Les Echos parle du « gaspillage » des énergies renouvelables subventionnées par notre argent. Mais cet argent n’est pas perdu pour tout le monde, loin de là ! Il nourrit une myriade d’acteurs profitant d’un marché protégé et permet de multiplier les lois, décrets, et les fonctionnaires veillant à leur bonne application.

Un lecteur commentant sur notre site, à juste titre, ne voit aucun mal à la création monétaire (ou de crédit) pure.

« Créer de la monnaie et la détruire au fur et à mesure qu’elle est remboursée, ce n’est pas compliqué. Cela permettrait surtout de financer l’économie réelle au lieu de réserver l’augmentation de la masse monétaire à l’oligarchie qui se permet de jouer au casino avec des produits dérivés au lieu de financer l’économie réelle. Nous n’avons plus besoin de ces parasites, il faut juste s’en débarrasser et la démocratie peut le plus simplement du monde permettre d’y parvenir. En théorie, car le plus dur est la prise de conscience populaire ». Certes, sauf que dans le créditisme, l’argent n’est jamais détruit. C’est bien pour cela que le stock de dettes enfle plus vite que la taille de l’économie.

Mais nous sommes bien d’accord avec sa conclusion et c’est pour cela que nous écrivons tous les jours !
[NDLR : Pour aller plus loin et vous protéger concrètement de la Parasitocratie, continuez votre lecture en cliquant ici. Vous découvrirez LA chose à faire pour mettre votre épargne à l’abri.]

Pour nous reposer, nous aimons aussi mettre à contribution les morts sur ces sujets compliqués. Aujourd’hui, nous vous proposons donc les réflexions de Frédéric Bastiat sur le crédit, ce qui se voit et ce qui ne se voit pas…

Evidemment, sans sombrer dans l’occultisme, ce qui ne se voit pas est le plus intéressant !

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