▪ La semaine s’est terminée sur une note positive sur toutes les grandes places mondiales… mais en creusant un peu, on s’aperçoit que le bilan est plutôt en demi-teinte — selon qu’on est d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique.
En ce qui concerne le CAC 40, on a terminé vendredi sur une hausse, à +0,10% et 3 974,48… On reste toutefois au-dessous du seuil des 4 000 points, brièvement franchi la semaine dernière. Sur la semaine, l’indice national termine sur une hausse de 2,8%. Côté anglais, le FTSE en est à +0,76%, tandis qu’à Francfort, le DAX enregistrait +0,52%.
Aux Etats-Unis, vendredi a été une journée verte : +0,46% pour le Dow Jones, qui clôturait à 12 341,83 points. Le Nasdaq grimpait de 0,16%, à 2 764,65 points, et enfin, le S&P terminait à 1 319,68 points — soit une hausse de 0,39% sur la séance.
▪ En Europe, c’est encore et toujours la dette des Etats qui fait parler d’elle, et pèse sur le moral des investisseurs. L’Irlande s’est pris une bonne claque, Moody’s ayant abaissé sa note de deux crans. La Grèce continue de faire parler d’elle ; les investisseurs craignent une restructuration de la dette… quoi qu’en dise Herman van Rompuy, président du Conseil européen, pour qui une telle mesure n’est pas à l’ordre du jour…
… Pour l’instant, ajoutons-nous à la Chronique Agora — sans oublier que derrière la Grèce se bousculent l’Espagne, l’Italie, le Portugal… et ainsi de suite.
L’inflation a elle aussi fait parler d’elle, avec 2,7% en mars dans la Zone euro, contre 2,4% en février et 2,6% attendus par le consensus.
Tout ça a fini par peser sur l’euro. Après avoir atteint 1,45 $ la semaine dernière, il est redescendu à 1,4431 $ vendredi soir.
▪ Aux Etats-Unis, les nouvelles étaient plus réjouissantes, avec plusieurs statistiques encourageantes : la production industrielle a recommencé à grimper, avec +0,8% en mars — c’est plus que ce qu’attendaient les économistes.
Ajoutez à ça une hausse de l’activité manufacturière dans la région de New York, telle que calculée par l’indice Empire State… des ménages dont le moral remonte, si l’on en croit l’Université du Michigan… et une inflation « modérée » de 0,1% hors alimentation et énergie — il y avait effectivement de quoi se réjouir.
Il est tout de même bien commode d’exclure l’énergie et l’alimentation des chiffres de l’inflation. Le pétrole grimpe, grimpe et grimpe, à 109,68 $ le baril de WTI : va-t-on nous faire croire que ça n’a aucune incidence sur les habitudes et les dépenses des consommateurs ?
▪ Un dernier mot sur l’or, qui a atteint un nouveau record en séance vendredi, à 1 487,65 $ l’once. Les 1 500 $ se rapprochent ; Les Echos consacrent tout un dossier à « la marche triomphale de l’or ».
Simone Wapler nous dirait que la « phase maniaque » de la hausse ne va pas tarder à commencer : profitez des inévitables creux pour vous renforcer !
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