La Chronique Agora

La hausse des rendements produira-t-elle de l’inflation ou de la déflation ?

austérité capitalisme sans capital - Fed - voitures autonomes

capitalisme

La hausse des rendements obligataires se précise. Premiers signes d’inflation, perspectives de réduction des quantitative easing en Europe ou hausse des taux directeurs de la Fed, peu importe le motif. Les conséquences peuvent être explosives dans le sens de la déflation comme de l’inflation.

Ce que j’écrivais jeudi se confirme : les taux des obligations montent, ce qui veut dire que le prix des obligations baisse. « Grandes questions pour les marchés : la chute des obligations va-t-elle s’accélérer », s’interrogeait le Financial Times hier. « Les marchés joue la remontée des taux longs en Europe », écrit L’Agefi de ce matin.

Effectivement une question à 152 000 milliards de dollars, le montant de dette à l’échelle mondiale est un sujet majeur.

Partout dans le monde, ceux qui veulent s’endetter commencent à payer plus cher.

Parmi les plus endettés, les gouvernements. Les investisseurs qui détiennent des dettes souveraines ne sont pas sûrs que Mario Draghi va continuer à les racheter pour le compte de la Banque centrale européenne. Certains trouvent donc plus prudent de s’en débarrasser — d’autant plus que les premiers signes d’inflation se préciseraient.

Cet homme s’appelle Jason Hanson et
il peut vous sauver la vie

Quoi ?!?

Découvrez dès maintenant une toute nouvelle manière d’envisager votre sécurité et celle de vos proches en cliquant ici.

L’Agefi note que ce sont les obligations italiennes dont les rendements ont le plus monté, celles de l’Espagne et du Portugal étant pour l’instant conservées. L’Italie avec ses banques véreuses et une proche échéance politique refroidit les ardeurs des investisseurs téméraires.

Un écart entre les taux d’emprunt des différents pays d’Europe signifierait une nouvelle crise de la dette en euro et la fin de l’euro face aux dissensions entre les « buveurs de bière » de l’Europe du nord et les « buveurs de vin » de l’Europe du sud ». Les banques lestées d’emprunts de leurs gouvernements essuieraient de lourdes pertes. [NDRL : Votre banque peut-elle le supporter, votre épargne est-elle préparée à un tel choc ? Lisez mon livre pour le savoir : il est OFFERT. Cliquez ici pour recevoir votre exemplaire.]

Pour certains, une baisse du marché obligataire signifie une hausse des marchés actions au motif « qu’il faut bien que l’argent aille quelque part ». C’est oublier que « l’argent » d’aujourd’hui est essentiellement de la dette et que si hausse des taux il y a, de nombreux emprunteurs seront incapables de payer.

En d’autres termes, déflation à l’horizon — ce dont gouvernement et banques centrales ne veulent à aucun prix.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile